La dissonance en musique a-t-elle son équivalent en peinture ou dans la poésie?
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Re: La dissonance en musique a-t-elle son équivalent en peinture ou dans la poésie?
C'est vrai j'aime beaucoup Heredia (j'en ai appris beaucoup de sonnets pour le plaisir) depuis l'école primaire en fait (on nous avait fait apprendre l'Epiphanie), justement parce que je trouve que ça "sonne" vraiment bien. Evidemment la "dissonance" chez lui ne va guère au delà de l'équivalent d'un accord de septième diminuée ou d'une neuvième mineure dans Beethoven…
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Re: La dissonance en musique a-t-elle son équivalent en peinture ou dans la poésie?
Je retombe sur ce fils… effectivement, il y a une relation physique pour les sons consonant. Les sons naturels ont des harmoniques toutes multiples d’une fondamentale. Les sons consonants se rapprochent de ces sons.
Avec deux notes séparées par une octaves, l’octave d’au dessus ne faut que renforcer des harmoniques de l’autre sans en créer. C’est donc très consonant. Pour la quinte ou la quarte, c’est plus complexe, mais pas loin (par exemple un la 440 et un mi 660 sonneront comme un la 220 où il manque des harmoniques… l’oreille ne sera pas trop surprise). Avec un do et un ré, l’oreille aura du mal à se référer à un son naturel ou apparenté.
Avec deux notes séparées par une octaves, l’octave d’au dessus ne faut que renforcer des harmoniques de l’autre sans en créer. C’est donc très consonant. Pour la quinte ou la quarte, c’est plus complexe, mais pas loin (par exemple un la 440 et un mi 660 sonneront comme un la 220 où il manque des harmoniques… l’oreille ne sera pas trop surprise). Avec un do et un ré, l’oreille aura du mal à se référer à un son naturel ou apparenté.