Ah mais quelle surprise, Hémiole !!
C'est rigolo, quand j'ai commencé mon texte, j'étais partie pour sauver Michaël mais ce n'est pas venu, pas vraiment d'idées et du coup il s'est retrouvé avec un Dandelot au coin de la figure
Bravo à toi de l'avoir sauvé, quelle épiphanie dis donc, génial !
Il reste 11 mots donc 2 à 3 passages
Merci Laure et Hémiole pour ces nouveaux épisodes. Je suis admirative devant votre imagination débridée …. Quel suspense dans les (més)aventures de Michaël Hérisson !!! J'ai eu très peur à la lecture du double épisode proposé par Laure. (Enfin Laure, était-il nécessaire de pousser la cruauté jusqu'à lancer un Dandelot à la tête de Michaël ? ). Heureusement qu'Hémiole, telle Zorro, est arrivée pour le sauver . Faut dire que depuis toute petite, j'ai une affection toute particulière pour les hérissons de tout poil (je devrais plutôt dire de tout piquant). J'ai même failli passer sous les roues d'une voiture en allant délivrer un pauvre hérisson tétanisé pris dans ses phares. Alors, vous comprendrez que je sois très attentive au sort que vous réservez à notre ami Michey…
Bravo, Laure et Hemiole . Nous voici rassurés: Mickaël Hérisson est un peu sonné mais il a été retrouvé. Par contre il doit reprendre le boulot, la guigne!
Je crois que quelques Pianautes (moi compris) peuvent savoir mieux concernant la possibilité de continuer seulement après avoir lu le prochain épisode !
catherine a écrit : jeudi 27 juin 2024 21:01
bon je veux bien reprendre la suite mais il me faudra le temps de compter les mots qui restent à placer... qui d'autre ensuite ?
Je n'ai rien contre le principe mais j'ai (encore !) la tête sous l'eau ... Entre mon retour de vacances (le 15 août) et ma rentrée (le 26 aout) si c'est encore possible, je relèverai le défi ...
Un grand calme vespéral descend sur l’agence et sur ses occupants qui échangent un regard timide. Le bristol brille doucement dans la main de Mickael et le regard d’Arthenice se pose brièvement dessus.
Elle sursaute et s’exclame :
— Mais.. comment … Mme Clavisnovskaia ? ma prof d’ophicléide ? comment est-ce possible ? Mais Mickael, nous tenons la solution !
Elle bat des cils, une délicate rougeur envahit son visage, Mickael la regarde, fasciné, tandis qu’il comprend pourquoi « un long frisson lui parcourut l’échine » est une expression phare de la collection Harlequin.
— L’oph.. quoi ? essaie-t-il d’articuler
— L’ophicléide, répond Arthenice, mon instrument secret, le serpent à clés, un genre de trompette quoi ! Moi aussi je dissone, je suis la reine de l’harmonie, je veux dire l’harmonie municipale des Batignolles !
Mickael la contemple, ébahi, tentant de l’imaginer soufflant de bon cœur près des timbales, joues gonflées, un peu échevelée...
Elle reprend :
— Gamme par tons, arpèges renversés, notturnos, sixte picarde ou tonkinoise, on peut tout faire et tout concilier avec nos deux instruments ! mélange des cultures, accueil, hospitalité, Tonkin ou Frédéric, tout va ensemble pourvu qu’on fasse ce qu’il faut ! Toi tu régates, tu voiles, tu Glass allegro ma non troppo, moi je souffle, je quinte, je suraigute, ensemble nous explorons les ailleurs, les parallèles et les croisements et d’ailleurs à l’harmonie on me surnomme Ethnicare, et puis Citharene parce que j’ai un son de cith…
— Oui j’ai compris, l’interrompt Mickael, et Arthenice s’arrête net, réalisant qu’elle a failli gaffer et avouer qu’elle avait aussi les codes d’accès de l’univers numérique. Et si Mickael l’avait reconnue ? Bah, aucun risque se dit-elle, et après tout quelle importance, le voici revenu en chair et en os, en cher et en tendre, entendre et voici que retentit justement la sonnette de l’agence, qui interrompt ses divagations alors qu’entre un vieux monsieur, chapeau à la main, qui les regarde et leur demande :
— le concert, c’est bien ici ?
— Le concert ?
— Mais.. Pierre-Jean Saumon, le grand pianiste ! mon invitation est juste là, je vérifie…