Le Pianautilus

Oh tiens ! Sujet hautement clivant, mais un sujet qui n'est toujours pas parti en cacahuètes ("didn't leave in peanuts" pour nos amis anglophones) après 2 pages ! je suis admiratif !

C'est une sacrée question, blague à part.
La question principale c'est : qu'est ce qu'on cherche à en tirer ? Et même pour moi qui suis un fervent défenseur des études et des gammes, eh bien c'est pas si simple d'y répondre.
En tout cas j'aime beaucoup commencer mes séances par 5 à 10 études de Cramer. Je les trouve très bien écrites, très musicales, pas trop difficiles mais déjà quand même assez "challenging". Elles m'aident à mettre le doigt (haha) sur certaines de mes faiblesses et à trouver une première clé pour la résoudre.
Sinon le Gradus de Clementi très bien aussi, mais moins digeste déjà : les études sont plus longues, moins légères, et on a vraiment une sensation d'exercice je trouve.
Mozkowski et Czerny très sympa ! Czerny c'est vraiment très riche, et le fait qu'il ait regroupé déjà en niveau de difficulté c'est vraiment agréable. Dans "les heures du matin", le cahier de plus haute difficulté n'est vraiment pas simple même pour un pianiste aguerri !

nox a écrit : vendredi 22 sept. 2023 11:42 "didn't leave in peanuts" pour nos amis anglophones

"go nuts" plutôt

Les 5 à 10 études de Cramer, tu les connais par cœur et est-ce que tu changes d'études ?

Non, c'est toujours les mêmes 6 - ou 9 si je suis motivé - que je joue. Et de temps en temps je reprends le recueil que j'ai, qui en contient 21 ou 22 (je n'ai pas l'intégrale), pour varier les plaisirs.

[HS On]

nox a écrit : vendredi 22 sept. 2023 11:42 ("didn't leave in peanuts" pour nos amis anglophones)

J'avais un ami facétieux - dans les milieux professionnels anglophones dans lesquels j'évoluais - dont la blaque favorite était aussi de transcrire littéralement les expressions idiomatiques française en anglais. Ca donnait des trucs hilarants - pour les francophones, les anglophones eux restaient pour le moins perplexes - du genre "he came without shouting station", ou "he didn't go with the back of the spoon"). J'ai toujours adoré !

[HS Off]

nox a écrit : vendredi 22 sept. 2023 17:13 c'est toujours les mêmes 6 - ou 9 si je suis motivé - que je joue

Quand tu peux trouver les numéros, je suis curieuse lesquelles sont ces 6 ou 9 études.

Vincent a écrit : vendredi 22 sept. 2023 17:19 les anglophones eux restaient pour le moins perplexes

Etant prof d'anglais avec en grande partie des francophones, j'ai la déformation professionnelle de vouloir toujours les "corriger" ou trouver une expression proche des mots et de sens !

Lee a écrit : vendredi 22 sept. 2023 17:25 Quand tu peux trouver les numéros, je suis curieuse lesquelles sont ces 6 ou 9 études.

1, 2, 3, 6, 9, 10, 13, 16, 21

Merci, je vais jeter un œil bientôt !

Vincent a écrit : vendredi 22 sept. 2023 17:19 [HS On]
J'avais un ami facétieux - dans les milieux professionnels anglophones dans lesquels j'évoluais - dont la blaque favorite était aussi de transcrire littéralement les expressions idiomatiques française en anglais. Ca donnait des trucs hilarants - pour les francophones, les anglophones eux restaient pour le moins perplexes - du genre "he came without shouting station", ou "he didn't go with the back of the spoon"). J'ai toujours adoré !
[HS Off]

Tu connais le jeu de société "Sky my husband" ? (dans le sens inverse : il faut trouver des expressions anglaises traduites littéralement en français, tout aussi drôle )
Désolée pour cette poursuite de HS

Toujours en HS... difficile de ne pas penser à la mémoire d'un ami de mes parents et son (approximatif mais célèbre) "she's petting the fire" !

catherine a écrit : samedi 23 sept. 2023 10:17 … son (approximatif mais célèbre) "she's petting the fire" !

Joli !!!

Pour poursuivre le HS (et dans la droite ligne de ce qu'a écrit Vincent), ne dites pas à un Anglais un peu dérangé qu'il a "a spider on the ceiling", il ne comprendrait sûrement pas ! Car si un Français un peu dérangé a une araignée au plafond (trad. littérale a spider on the ceiling), un Anglais un peu dérangé, lui, a a few bats short of a belfry (trad. littérale quelques chauves-souris dans le beffroi) !
C'est malheureusement tout ce que j'ai retenu des cours de conversation anglaise que nous dispensait, quand j'étais en seconde, une jeune Écossaise rousse mesurant 2m08 (véridique) qui nous faisait lire Agatha Christie en version originale…