Le Pianautilus

Deux ouvres seulement pour ce huitième jour de confinement.

Tout d’abord, le « Miserere » d’Allegri, chanté par le chœur Tenebrae de Londres :

        • Allegri — Miserere mei, Deus :


Puis d’Arvo Pärt, une pièce envoûtante pour violon et piano, « Spiegel im Spiegel » interprétée par Ji Yoon Park (violon) et Catherine Cournot (piano)

Spiegel im Spiegel (« Miroir dans le miroir ») est une pièce bâtie autour de la symétrie avec un retour systématique de l'instrument à corde au la central et des séries de triades jouées au piano (Wikipedia)

        • Pärt (Arvo) — Spiegel im Spiegel, pour violon et piano :

Bonne écoute

Chantal grand merci. Tu proposes toujours des œuvres magnifiques! Je ne connaissais pas cette pièce de Arvo Part (que je connais très mal par ailleurs).
Quelle expression dans ce dépouillement!

Aujourd’hui, une seule œuvre au programme, le 20ème concerto pour piano de Mozart, servi par une très grande mozartienne : Mitsuko Ushida, au piano… et à la tête de la Camerata de Salzbourg. Il s’agit d’un enregistrement live, et c’est réjouissant de voir cette grande interprète « vivre » littéralement la musique !

Des vingt-sept concertos composés par Mozart, c’est ce vingtième qui est mon préféré. Je vous le propose en entier, car je n’ai pas pu me résoudre à en choisir un seul mouvement .

• Mozart — Concerto pour piano et orchestre n° 20 en ré mineur K 466 :

      00:00 Allegro
      14:55 Romanze
      23:52 Allegro assai

Enjoy !!!

J'aime beaucoup cette vidéo qui fait partie de mes préférées et récurrentes.
Aucun chagrin ne résiste à cette intensité!
Merci Chantal

Aujourd’hui, nos amis les oiseaux sont à l’honneur.

La Poule, vue par Jean-Philippe Rameau, dans l’interprétation de Grigory Sokolov :



L’Hirondelle et le Coucou, vus par Louis-Claude Daquin, interprétés ici par Georges Cziffra :

           L’Hirondelle :



         Le Coucou :



L’Alouette

           — vue par Mikhail Glinka dans la transcription pour piano de Mili Balakirev, interprétée ici par Evgeny Kissin :



           — vue par Olivier Messiaen, dans son « Catalogue d’oiseaux », interprétée ici par celle qui créa l’œuvre, Yvonne Loriod (nom prédestiné pour une telle œuvre )



Bonne écoute… (et ne me traitez pas de tous les noms d’oiseaux !)

Merci Chantal pour toutes les œuvres proposées.

Il manque de l'espoir et du soleil...je crois que c'est pourquoi nous avons du mal à proposer grande chose…
Alors voilà mes petites idées aujourd'hui :

Lee a écrit : mardi 10 nov. 2020 15:45 Alors voilà mes petites idées aujourd'hui

Merci Lee pour tes "petites idées", ces quatre pièces ensoleillées et pleines d'entrain que tu proposes. Ça fait du bien en ce moment !
Je ne connaissais pas du tout le compositeur brésilien Ernesto Nazareth, pas plus d'ailleurs que l'espagnol Pablo Luna, très bien servi ici par la très belle voix de María José Montiel. De bien belles découvertes !!!

[quote=Chantal post_id=7528 time=1604853040 user_id=60]
Aujourd’hui, nos amis les oiseaux sont à l’honneur.



Mon coup de cœur datant des années 90, et je trouve que ce petit air colle bien à notre époque. Désolée d’être une indécrottable de la chanson française Bon mercredi à tous

ouh là ! C'est un bel exemple d'un style (singulièrement français peut-être) que je ne comprends pas. Elle ne chante pas exactement, elle parle plutôt mais en donnant l'impression de chant des fausses notes. Tu peux m'expliquer Agnès les effets réussis pour toi de cette chanson ? Parce que ça m'intrigue toujours. Ça donne l'impression d'une simplicité ou une informalité ou autre ? Tu n'as pas l'impression de fausses notes partout ?

Chantal a écrit : mardi 10 nov. 2020 17:18 Je ne connaissais pas du tout le compositeur brésilien Ernesto Nazareth

Je n'ai pas mis son oeuvre plus connue et joué à Beuvray par Jean-Luc et par des Pianautes ailleurs je ne me rappelle plus quand, Odéon.

Lee a écrit : mercredi 11 nov. 2020 11:38 ouh là ! C'est un bel exemple d'un style (singulièrement français peut-être) que je ne comprends pas. Elle ne chante pas exactement, elle parle plutôt mais en donnant l'impression de chant des fausses notes. Tu peux m'expliquer Agnès les effets réussis pour toi de cette chanson ? Parce que ça m'intrigue toujours. Ça donne l'impression d'une simplicité ou une informalité ou autre ? Tu n'as pas l'impression de fausses notes partout ?

J'ai aussi un peu de mal tellement c'est faux. Bien sûr, c'est le texte qui compte, mais je supprimerais volontiers le chant (quel chant ?!) et l'accompagnement qui m'ennuie prodigieusement ! Mais on doit pouvoir s'habituer.