Re: Chopin - Préludes op. 28
Posté : lundi 4 mai 2020 23:09
Merci beaucoup encore à vous deux d'avoir pris le temps d'écouter ; effectivement ma prof m'a reproché de "dramatiser" le 21 et de ne pas le jouer assez vite pour qu'il soit simplement "Cantabile" ; le 22 j'ai essentiellement un problème de phrasé sur les octaves de la page 2, qu'au moins deux personnes m'ont fait remarquer avec d'ailleurs à peu près les même suggestions, que je vais mettre en pratique. Contrairement aux apparences ce prélude n'est pas très difficile, mais il ne faut pas forcer dessus. Le 23, ça ne m'étonne pas qu'il soit un peu crispé au début, parce que j'en ai peur, il est très difficile à jouer vraiment proprement, sans rater une note ou un trille.
Quant au 24 l'impression de claudication de jean-séb vient peut-être du fait que je lâche un peu trop tôt la dernière note de chaque formule de main gauche (vu qu'il faut aller chercher la basse qui suit une douzième plus bas, on n'a pas trop le temps de s'attarder, mais il faut quand même qu'on entende bien cette croche qui vient après les 4 doubles croches).
Je suis bien conscient que c'est un premier travail, je vais petit à petit les améliorer grâce à vos conseils.
Par ailleurs, je n'ai pas eu vraiment de conception d'ensemble, j'ai joué un peu comme ça me venait. Quand j'étais jeune je prenais beaucoup plus de liberté avec le texte, et ma prof me disait toujours "quand vous serez vieux vous jouerez tout droit, vous verrez" ; elle se basait sur l'évolution des pianistes dont elle avait suivi une grande partie de la carrière ; je ne la croyais pas trop, mais je me rends compte qu'elle avait plutôt raison. Mais ces préludes ne posent pas individuellement de gros problèmes philosophiques (rien à voir avec la façon dont on doit réfléchir à la forme dans une sonate de Beethoven ou de Schubert) ; l'enchaînement doit être plus problématique, dans la mesure où il faut travailler sur les silences entre les préludes sans être trop parasité par des questions de commodités (par exemple, je ne pense pas qu'on puisse se permettre de prendre tous son temps entre 11 et 12, ou entre 15 et 16, malgré la difficulté de 12 et 16).
En tout cas un grand merci à tous pour votre accompagnement et vos encouragements qui m'ont beaucoup aidé à terminer.
Quant au 24 l'impression de claudication de jean-séb vient peut-être du fait que je lâche un peu trop tôt la dernière note de chaque formule de main gauche (vu qu'il faut aller chercher la basse qui suit une douzième plus bas, on n'a pas trop le temps de s'attarder, mais il faut quand même qu'on entende bien cette croche qui vient après les 4 doubles croches).
Je suis bien conscient que c'est un premier travail, je vais petit à petit les améliorer grâce à vos conseils.
Par ailleurs, je n'ai pas eu vraiment de conception d'ensemble, j'ai joué un peu comme ça me venait. Quand j'étais jeune je prenais beaucoup plus de liberté avec le texte, et ma prof me disait toujours "quand vous serez vieux vous jouerez tout droit, vous verrez" ; elle se basait sur l'évolution des pianistes dont elle avait suivi une grande partie de la carrière ; je ne la croyais pas trop, mais je me rends compte qu'elle avait plutôt raison. Mais ces préludes ne posent pas individuellement de gros problèmes philosophiques (rien à voir avec la façon dont on doit réfléchir à la forme dans une sonate de Beethoven ou de Schubert) ; l'enchaînement doit être plus problématique, dans la mesure où il faut travailler sur les silences entre les préludes sans être trop parasité par des questions de commodités (par exemple, je ne pense pas qu'on puisse se permettre de prendre tous son temps entre 11 et 12, ou entre 15 et 16, malgré la difficulté de 12 et 16).
En tout cas un grand merci à tous pour votre accompagnement et vos encouragements qui m'ont beaucoup aidé à terminer.