Petit concert pour jour de confinement

[coignet]

Et espérons qu'on va nous confirmer ce soir le déconfinement pour la semaine prochaine

C'est raté pour la culture et les visites aux amis le soir...

[Chantal]

Et espérons qu'on va nous confirmer ce soir le déconfinement pour la semaine prochaine

C'est raté pour la culture et les visites aux amis le soir...

Oui, et ce qui m'exaspère le plus, c'est qu'on maintienne fermés les théâtres, les cinémas, les salles de concert qui, eux, respectent la distanciation ou qu'on nous conseille vivement (on ne peut quand même pas nous l'imposer…) de réveillonner le 24 à pas plus de 6 adultes, alors qu'on ne va pas contrôler si la jauge est respectée dans les bus et les métros, bondés (du moins à Marseille), ou les centres commerciaux qui grouillent de monde.

[Claudia]

C'est un désastre.
J'ai le coeur serré en pensant à tous ceux qui ne peuvent plus exercer leur métier depuis des mois, et en même temps à ceux qui s'exposent en continuant à travailler...
C'est une situation désespérante.

[coignet]

ceux qui s'exposent en continuant à travailler

J'ai quand-même le sentiment que l'on ne s'expose pas à grand chose.
Je prends tous les matins et soirs mon métro parisien, sans inquiétude aucune.
Et je suis bien content de travailler et de ne pas être enfermé comme pendant les huit semaines du printemps.

Travailler, c'est bien, mais ça finit par manquer d'essentiel lorsque tout le reste de la vie humaine, tout son sel, sont non seulement disparus, mais interdits.
Et cela rend inquiet concernant l'avenir. Si chaque fois qu'il y a des services hospitaliers bien pleins, il faut confiner et fermer salles de concerts et de théâtre, que ferons-nous les hivers à venir, lorsque comme souvent, les services seront pleins de patients grippés, bronchiteux, insuffisants respiratoires ?

[Chantal]

Aujourd’hui, le temps est gris et à cause des annonces d’hier soir, j’ai un peu le moral dans les chaussettes. Il me fallait de la musique joyeuse. Voici donc un florilège d’œuvres du compositeur et pianiste américain Louis Moreau GOTTSCHALK, né à La Nouvelle-Orléans en 1829 et mort à Rio de Janeiro en 1869. (Je dois confesser que jusqu'à il y a à peu près un mois, j'ignorais tout de ce compositeur, ce fut une belle découverte)

• Bamboula, danse des Nègres pour piano :


• Ojos Criollos (les Yeux Créoles), danse cubaine pour piano op 37 :


• Pasquinade (Caprice) pour piano op 59 :


• Souvenir d’Andalousie pour piano op 22 :


• La gallina (La Poule), danse cubaine pour piano op 53 :


• Symphonie romantique, "La nuit des tropiques" - 2. Festa Criolla :



Bonne écoute !

[Vincent]

(Je dois confesser que jusqu'à il y a à peu près un mois, j'ignorais tout de ce compositeur, ce fut une belle découverte)

Tu es pardonnée ma fille, mais en pénitence tu me joueras 3 Ave Maria (dans la transcription de Liszt bien évidemment).

[Chantal]

Tu es pardonnée ma fille

Ta magnanimité me laisse sans voix…

…en pénitence tu me joueras 3 Ave Maria (dans la transcription de Liszt bien évidemment).

Je suppose que c'est de l'Ave Maria de Schubert (transcrit par Liszt) qu'il est question ? Ça, c'est pas de la charité chrétienne, j'en suis bien incapable ! Mais j'ai trouvé sur imslp un Ave Maria, composé par Liszt, que je dois être capable de déchiffrer directement ME :
https://imslp.org/wiki/Special:Imagefro ... 0395/secnp

(Je , je retourne à mon Clair de Lune…)

[Chantal]

J’aimerais partager avec vous aujourd’hui une œuvre et un interprète que j’aime beaucoup. L’œuvre : les Variations Symphoniques pour piano et orchestre de César Franck. L’interprète, on ne le présente plus, c’est Georges Cziffra. Dans l’enregistrement que je vous propose, bien qu’ancien (il date de 1965), le toucher et le son de Cziffra sont superbes (moi, il m'émeut aux larmes). Et il joue sur un Pleyel… Il est accompagné par l’Orchestre National de L’ORTF dirigé par son fils, Georges Cziffra Jr.





Bonne écoute !

[pascalg]

Bonjour,

merci infiniment pour la découverte de Gottschalk : illumination créole dans le gris de la saison...

[Chantal]

Aujourd’hui, actualité prochaine oblige, voici quelques extraits de l’Oratorio de Noël de Jean-Sébastien Bach, dans une version certes ancienne, elle date de 1965, mais que j’aime beaucoup, celle de Karl Richter à la tête de l’Orchestre Bach de Munich, avec le Chœur Bach de Munich et un quatuor de solistes impressionnant : Gundula Janowitz, soprano, Christa Ludwig, mezzo-soprano, Fritz Wunderlich, ténor et Franz Crass, basse.

• Air « Nun wird mein liebster Bräutigam » de la Cantate I par Christa Ludwig :


• Sinfonia de la Cantate II :


• Chœur « Wir singen dir in deinem Heer » de la Cantate II par le Chœur Bach de Munich :


• Air « Flösst, mein Heiland, flösst dein Namen » de la Cantate IV par Gundula Janowitz :


• Air « Nun mögt ihr stolzen Feinde schrecken » de la Cantate VI par Fritz Wunderlich :




Et clin d’œil à l’œuvre précédente, voici le « Prélude dans le style de Bach » de l’Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns par l’Orchestre de Chambre de Lyon dirigé par Sylvain Cambreling :





Bonne écoute !