Merci Line-Marie et Marie-France et Mona pour votre soutien ! Merci beaucoup Josiane pour un weekend Schubertien extraordinaire et le CR.
Pour les autres, c'est dommage que vous ayez raté la sonate de Josiane, c'était sublime, tout y était, la finesse des nuances Schubert, les harmonies sompteuses, un discours musical comme l'eau qui coulait de source naturellement parfait. La pianiste de D557 a voulu jouer avant Josiane, on a tous compris.
Je n'ai dormi que 3 heures la veille, j'avoue avoir piqué du nez avec ce Schubert D557 difficile à apprécier. Je ne doute pas que c'était intelligemment mené mais c'était la seule oeuvre qui m'a fait dormir.
Je trouvais ce Bechstein difficile à jouer, je n'ai pas testé longtemps ou beaucoup parce qu'il y avait les autres à distance à pouvoir écouter en attendant l'essayer. J'avais l'impression toutes les notes d'harmonie que je voulais chuchoter étaient lourdes et criantes, j'ai râté toute la mélodie d'une mesure vers la fin ainsi que quelques arpèges de la main gauche à la fin. Mais je n'ai jamais arrêté de jouer, comme l'année dernière, et je me contente d'avoir joué et avoir resisté un grand sabotage de trac : il y a un moment au milieu que je sentais des tremblements des mains et j'ai fait deux ou trois grandes respirations, je ne me souviens pas mon état après alors je crois que c'était efficace pour me retourner mieux concentrer.
J'étais ravie de faire la connaissance du jeu de Pascaline, fin, nuancé, douée. Paul a dit bravo deux fois, avant et après le concert. Quand elle a testé le piano et elle a pu faire ce qu'il a trouvé trop dur de faire avec cette oeuvre, Klavierstucke 1, notamment les gammes et régulieres et douces.
Enfin ce qui me frappait personnellement du concert, c'est que j'ai évolué. Je pensais ne pas aimer Schubert au temps de ma reprise de piano, et grâce à Josiane et vous, j'imagine jouer un jour certaines de ces oeuvres. En rentrant en transport, j'écoutais Schubert joué par Rudolph Serkin. Merci Josiane pour ce référence, ça n'a pas seulement prolongé le Schubertiade, j'avais l'impression de te réécouter !
Vive Schubert !!