Impression après concert d'aujourd'hui
Posté : vendredi 4 juin 2021 00:01
J'ai donc joué aujourd'hui à 12h30 au foyer du Châtelet pour le festival des Amateurs virtuoses en première partie du concert. J'ai commencé par les Davidsbündlertänze de Schumann puis j'ai enchainé sur le Lied pour piano op.8 n°1 de Fanny Mendelssohn (qui n'appelle pas ces morceaux Lieder ohne worte contrairement à Felix).
Merci à tous ceux qui étaient venu nous écouter.
Premier problème, j'apprends que faute d'un test du jour même je dois garder un masque pour jouer (chose à laquelle je ne m'attendais pas, étant deux fois vacciné). Heureusement la compagne de Thomas qui jouait après moi, médecin, avait des tests antigéniques dans son sac et nous a testés tous les deux pour que nous puissions jouer sans masque.
L'impression première était conforme à celle d'hier lors de la courte répétition que j'ai pu avoir (30 mn) : piano Boserdorfer cotonneux avec des aigus étiques dans une pièce à forte réverbération. J'ai joué pas trop tendu en essayant de contrôler le son, sans me sentir catastrophé chaque fois qu'une note accrochait. Outre les inévitables fausses notes j'ai eu deux plantages brefs mais pénibles, l'un parce que je n'ai pas fait la même reprise que d'habitude, l'autre parce que je suis parti "bille en tête" dans une des pièces sans "tâter le terrain d'abord" comme je l'ai fait pour les autres morceaux. Le résultat m'a paru intéressant sur plusieurs points : d'abord les réactions du public m'ont convaincu que j'avais réussi à rendre ce cycle de Schumann intéressant, ensuite j'ai eu beaucoup plus de plaisir à jouer que d'habitude, j'ai eu l'impression que j'avais le piano + acoustique contre moi mais que pour une fois il n'avait pas gagné… J'ai eu l'impression de faire beaucoup de choses anti naturelles pianistiquement et de ne m'intéresser qu'au son qui sortait de l'instrument. J'ai fait de même pour le Lied de Fanny Mendelssohn, avec un peu plus de difficulté car l'écriture est chargée. Thomas qui jouait après moi les 8 magnifiques morceaux de l'opus 76 de Brahms puis la sonate "Les adieux" a eu aussi l'impression de devoir pousser l'instrument dans ses retranchements pour qu'il fasse de la musique.
Bref, malgré les imperfections je suis plutôt content de ce concert après plus de 18 mois sans jouer en public, et encore merci à tous ceux qui étaient là et que j'ai eu grand plaisir à voir, même si on n'a pas eu beaucoup de temps.
Merci à tous ceux qui étaient venu nous écouter.
Premier problème, j'apprends que faute d'un test du jour même je dois garder un masque pour jouer (chose à laquelle je ne m'attendais pas, étant deux fois vacciné). Heureusement la compagne de Thomas qui jouait après moi, médecin, avait des tests antigéniques dans son sac et nous a testés tous les deux pour que nous puissions jouer sans masque.
L'impression première était conforme à celle d'hier lors de la courte répétition que j'ai pu avoir (30 mn) : piano Boserdorfer cotonneux avec des aigus étiques dans une pièce à forte réverbération. J'ai joué pas trop tendu en essayant de contrôler le son, sans me sentir catastrophé chaque fois qu'une note accrochait. Outre les inévitables fausses notes j'ai eu deux plantages brefs mais pénibles, l'un parce que je n'ai pas fait la même reprise que d'habitude, l'autre parce que je suis parti "bille en tête" dans une des pièces sans "tâter le terrain d'abord" comme je l'ai fait pour les autres morceaux. Le résultat m'a paru intéressant sur plusieurs points : d'abord les réactions du public m'ont convaincu que j'avais réussi à rendre ce cycle de Schumann intéressant, ensuite j'ai eu beaucoup plus de plaisir à jouer que d'habitude, j'ai eu l'impression que j'avais le piano + acoustique contre moi mais que pour une fois il n'avait pas gagné… J'ai eu l'impression de faire beaucoup de choses anti naturelles pianistiquement et de ne m'intéresser qu'au son qui sortait de l'instrument. J'ai fait de même pour le Lied de Fanny Mendelssohn, avec un peu plus de difficulté car l'écriture est chargée. Thomas qui jouait après moi les 8 magnifiques morceaux de l'opus 76 de Brahms puis la sonate "Les adieux" a eu aussi l'impression de devoir pousser l'instrument dans ses retranchements pour qu'il fasse de la musique.
Bref, malgré les imperfections je suis plutôt content de ce concert après plus de 18 mois sans jouer en public, et encore merci à tous ceux qui étaient là et que j'ai eu grand plaisir à voir, même si on n'a pas eu beaucoup de temps.