Claudia a écrit : ↑jeudi 8 août 2019 13:07
tu as écouté avec un casque? plusieurs fois?
J'ai une mauvaise nouvelle pour toi:
l'oreille ça s'entraîne
Non, pas au casque en effet. Avec des oreillettes de très mauvaise qualité, ici au bureau, avec du bruit ambiant mal filtré. Donc en effet de loin pas les meilleures conditions d’écoute. Je réessayerai à la maison, et au casque. Je te dirai.
Peut-être aussi qu’il faudrait que je puisse comparer de manière plus proche, "plus mitoyenne", des mêmes passages du prélude de Bach par exemple. Dans une écoute séquentielle du prélude entier dans chaque tempérament, je ne suis pas sûr que ma mémoire auditive, même à un si court terme, me permette de percevoir les différences.
Sur le nocturne de Chopin (que, comme beaucoup, j’ai travaillé à mes débuts), il me semble bien détecter ici et là quelque-chose de différent, d’inhabituel. Mais je n’arrive pas vraiment à qualifier ce "quelque-chose" et je ne suis pas sûr qu’il s’agisse de cette histoire de tempérament. Mais peut-être que si à la fin, je ne sais pas. Là aussi, il faudrait que je puisse comparer « côte à côte » des petites parties. En plus, dans un cas comme celui-ci (le Chopin joué sur ce Pleyel), c’est encore plus difficile de percevoir ces différences car entrent en jeu d’autres éléments liés à la sonorité intrinsèque du piano, si particulière chez Pleyel. Cela demande des couches de "filtrage auditif" supplémentaires et une capacité à analyser très finement ce qu’on entend que je n’ai pas. J’aimerais croire pas encore.
Il y aurait donc de l’espoir ?