Retour sur le concert d'hier, à guichet fermé. J'avais pris ma place dès l'annonce du concert, en mai dernier et j'étais placée au premier rang, côté clavier
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En première partie, nous avons eu un 9ème concerto (Jeunehomme) de Mozart correct, sans plus, par une pianiste japonaise, Akane Sakai, que je ne connaissais pas du tout, mais qui m'a fait souffrir par sa position au piano : elle était assise trop basse par rapport au clavier, ce qui l'obligeait trop souvent à remonter les épaules. Mais je reconnais aisément que ce doit être très très difficile d'assumer la première partie quand la soliste de la seconde partie du concert s'appelle Martha Argerich !!!
Puis après l'entracte vint la seconde partie, que tout le monde attendait… Et là, c'est un second concerto de Beethoven sublime qui nous a été offert. Même le modeste Orchestre Philharmonique de Marseille, sans doute subjugué par la soliste, était méconnaissable. Et que dire du jeu de la grande Martha Argerich ? C'est fou, avec elle, tout coule de source, tout paraît évident et d'une facilité désarmante ! Comme à son habitude, elle s'est levée du piano avant que retentisse le dernier accord de l'orchestre, et c'est toute une salle, debout, qui l'a acclamée. Nous avons eu droit à deux bis, puis à la fin, les deux pianisres de sont réunies pour nous donner, en intégralité, les "Contes de ma Mère l'Oye" de Ravel.
Moment très émouvant que ce concert. J'ai encore aujourd'hui dans les oreilles et dans le cœur ce superbe 2ème concerto de Beethoven. Merci Martha
!