Pierre a écrit : ↑mercredi 20 mars 2024 05:18
Ce film (Maestro) est un chef d'œuvre, la scène d'ouverture restera dans les annales je pense. Mise en scène digne d'Orson Welles.
Je n'y ai pas été sensible, peut-être par manque de culture cinématographique, mais le fait est que la première partie m'a profondément ennuyé par ses flashbacks décousus.
"Bien peu ragoûtant" "il devait vraiment être comme ça " : c'est parce qu'il est bisexuel ?
?? Rien à voir, c'est une chose qui est de notoriété publique depuis toujours, et que je sais depuis que je connais ce compositeur, c'est-à-dire bientôt 50 ans.
Ce qui n'est pas ragoûtant, c'est que je m'étais fait une image du bonhomme qui correspond bien peu à la réalité "validée": je le voyais comme une espèce d'excentrique génial, sympathique et bienveillant. En fait de génie, il l'a gâché parce qu'il était bien plus intéressé par les mondanités (et plus si affinités) qu'à faire fructifier son talent. Et il n'était pas du tout sympathique, bien au contraire, et sa façon de profiter de sa notoriété pour se farcir des chefs d'orchestre qui avaient le tiers de son âge était répugnante. Et la genèse de ses chefs d’œuvre dans tout ça? Survolée (au mieux), ce n'était visiblement pas intéressant, pour le réalisateur.
Ce film retrace une magnifique histoire d'amour et est un hymne à la tolérance, à l'acceptation de l'autre.
C'est un point de vue... Je pense que si je forniquais à tout va, j'aurais beau expliquer à ma femme que c'est de l'amour et de la tolérance, je ne tarderais pas à retrouver mes affaires dans la rue.