Le Pianautilus

Après Lille, voici l'île !
Le festival des musiciennes, dont c'est la 23e édition, (et la première pour moi) va débuter lundi avec un beau programme que je vous joins en photo (le programme a un peu vécu dans ma poche) ... pour l"instant je me balade au son des vagues ...

Premières impressions de festival, c'est tout petit ! (et c'est très bien comme ça)
Je suis allée à la conférence d'ouverture menée conjointement par Lydia Jardon (organisatrice et musicienne dans le festival), Florentine Mulsant (marraine et compositrice jouée) et Karen Vourc'h, chanteuse soprano, invitée (et un peu Mary Olivon, pianiste enthousiaste).
La conférence avait lieu à la mairie, devant une petite trentaine de personnes, et on y a entendu parler de la compositrice Agathe Barker Grondhal (à l'honneur pour cette édition), des élans et difficultés de la composition, de ce qu'apporte ou freine d'être une femme musicienne, des liens entre la mer et l'âpreté (le mot utilisé était violence), des liens entre la Norvège et la Bretagne, de quelques épisodes de vie douloureux, des différents dialectes norvégiens, du breton spécifique à Ouessant... C'était très intimiste et en même temps tendu vers le travail des prochains jours. Après on croise les uns et les autres dans le village, sur les chemins, c'est à taille humaine. (et pour l'instant non seulement il ne pleut pas mais (hier) on pouvait même parler de temps radieux !)

Quelle belle idée tu as eue! Et à Ouessant! Certainement une expérience inoubliable!
Amuse-toi bien!

Premier concert, à 4 mains, Lydia Jardon et Alexandra Matvievskaya
Schubert la fantaisie et 6 pièces de Rachmaninoff (dont la romance jouée à Beuvray et la Barcarolle ma préférée) et un bis de rock chinois (très sympa cette dernière pièce)
Elles ont deux personnalités manifestement très différentes, l'une plutôt volcanique et extériorisée, l'autre plus en retrait au premier abord mais avec un réel engagement. Je n'ai pas aimé le début de Schubert, un peu sec à mon goût, et puis ça s'est installé peu à peu pour devenir de plus en plus dense, et le travail d'ensemble est impressionnant...
J'ai aimé les différents touchers au service d'un son qui s'adaptait tout le temps, Marie-France je pensais au stage !
Le lieu aussi: la grand pièce d'un hôtel-spa avec un Steinway à demeure, des places en intérieur donc tout près des interprètes, on se croirait en famille... mais aussi des chaises en extérieur devant la mer, le vent qui s'invite aussi. Une cinquantaine de personnes peut-être ? Il faut aussi préciser que les concerts de l'après-midi sont entrée libre.
Ce soir c'est musique bretonne à l'église !

En tous cas je suis assez surprise par le côté intime de ce festival. Il ne manque plus qu'un car de pianautes...

et maintenant je vais me cuisiner des coquillettes

Ah ça je ne résiste pas!

Ça a l'air très sympa ce festival.

Ça doit être une superbe expérience !
Je ne suis pas trop surprise par le public restreint.
Une rencontre de pianautes dans un hôtel autour d'un Stenway ça fait rêver...
Profite bien et continue de nous faire de petits compte-rendus.

Belle expérience en effet.
Est-ce que tu pourras jouer les lumières fugitives à Florentine Mulsant?
Et lui demander comment faire autrement qu’avec le téléphone pour maintenir le do enfoncé?

josiane a écrit : mardi 6 août 2024 10:15 Est-ce que tu pourras jouer les lumières fugitives à Florentine Mulsant?
Et lui demander comment faire autrement qu’avec le téléphone pour maintenir le do enfoncé?

C'est un message codé ? Un langage crypté pour les membres d'une société secrète ouessantine ?

Pas du tout Vincent!
Je pensais que Catherine avait joué ces pièces à Beuvray et qu’elle avait utilisé la même technnique.
Dans une des pièces il faut maintenir un do grave enfoncé pendant qu’on doit jouer beaucoup trop loin sur le piano pour pouvoir le faire avec la main donc elle a utilisé son téléphone pour maintenir la note.
Je pensais que tout le monde connaissait son astuce.