Marie-France a écrit : ↑lundi 16 sept 2019 08:54
J'ai pu jouer sur piano ancien et j'ai beaucoup aimé cette clarté, mais on doit adapter le jeu à l'irrégularité de toucher et de timbre des registres de l'instrument (graves, médiums et aigus). Sans parler de la puissance évidemment bien moindre (les aigus sont faibles) et de la nécessité d'accorder régulièrement l'instrument.
Ce que tu décris, irrégularité, puissance moindre des aigus, est le signe d'un piano en mauvais état, pas d'une conception ancienne.
Si je suis convaincu par l'intérêt de concevoir des pianos différents de ce qui sont devenus les pianos actuels, si uniformes et si ennuyeux, je suis plus perplexe devant un interprète qui, à mon sens, place plus d'attente et donne plus de valeur à l'instrument qu'à son travail. Dans le cas de Barenboim, très talentueux, mais touche à tout qui approfondit rarement, ça ne m'étonne pas vraiment.
Pour ce qui est des grands pianos à cordes parallèles, ça a longtemps été une spécificité française, Érard et Pleyel en ayant produit encore longtemps après que les fabricants allemands et américains les eurent définitivement abandonnés pour les cordes croisées.
Aujourd'hui,
Stephen Paulello en construit à son tour.