Le Pianautilus

Elle est belle cette romance mélancolique....
J'aime bien le tempo comme ça. Tu pourrais peut-être, pour l'améliorer encore, prendre le temps de respirer encore davantage. Bravo !

catherine a écrit : mercredi 30 sept. 2020 15:09 Elle est belle cette romance mélancolique....
J'aime bien le tempo comme ça.

Merci Catherine !

catherine a écrit : mercredi 30 sept. 2020 15:09 Tu pourrais peut-être, pour l'améliorer encore, prendre le temps de respirer encore davantage.

Oui tu as raison...

Bon, promis je l'écoute partition en main d'ici la fin de la semaine.

A mon tour de vous proposer un enregistrement très récent. Il s'agit du 1er Nocturne de Gabriel Fauré en mi b mineur, op.33 n°1. Je ne le considère pas comme complètement maitrisé, il y a toujours des petites erreurs, quelques hésitations... il demande à être rodé, et appris par coeur.

Je n'arrive pas à comprendre comment j'ai pu ignorer pendant tant d'années un si merveilleux compositeur. Peut-être un blocage en réaction à la volonté de ma prof (il y a donc très, très longtemps...) de me faire apprendre une Romance sans paroles (op17 n°3) que je trouvais mièvre alors que j'aurais préféré un morceau plus musclé ?
Bref, c'est du passé. Maintenant que je suis tombé dedans, je ne suis pas près d'en sortir...

Merci pour ce partage l’occasion pour moi de redécouvrir cette oeuvre.
Je n’ai pas la partition je ne pourrai pas te faire de commentaires constructifs, il me semble que certains traits ne sont pas tout à fait égaux.
Je connais mal Fauré mais j’aime beaucoup la romance op17 n3 que j’ai découverte sous les doigts de Lee.
C’est devenu un morceau que je propose fréquemment à mes grands élèves j’espère que ça ne les dégoûtera pas de Fauré.

josiane a écrit : jeudi 8 oct. 2020 20:35 Merci pour ce partage l’occasion pour moi de redécouvrir cette oeuvre.
Je n’ai pas la partition je ne pourrai pas te faire de commentaires constructifs, il me semble que certains traits ne sont pas tout à fait égaux.
Je connais mal Fauré mais j’aime beaucoup la romance op17 n3 que j’ai découverte sous les doigts de Lee.
C’est devenu un morceau que je propose fréquemment à mes grands élèves j’espère que ça ne les dégoûtera pas de Fauré.

Si j'avais travaillé Chabrier d'abord, ça se serait sans doute mieux passé... mystères de l'adolescence.
Il y a pas mal de petites fautes dans la version publiée, des hésitations, des petits problèmes de rythme aussi (accélérations intempestives dans la partie centrale, Fauré détestait ça...), je pense qu'après rodage ça devrait se régler tout seul. Je suis par contre très, très loin du par coeur, et ça c'est beaucoup plus gênant...

Je pense effectivement qu'avec du temps et le par cœur ferait du bien pour ce beau nocturne que je ne connaissais pas, merci pour la découverte. Il y a une partie, presque à 5 minutes jusqu'à la reprise du thème vers 6 minutes, qui pourrait être des autre couleurs et nuances, plus mystérieux, avec les accords en répétition bien plus fondus.

Moi j'adore tout ce qui est écrit par Fauré mais je n'ai joué que cette Romance (merci Josiane, je suis touchée que tu te souviens). En fait j'avais vu en vente d'occasion pour très peu cette Romance et elle semblait pas trop difficile, voilà comment j'ai trouvé cette œuvre. Et au contraire de toi, Quazart, ma dernière prof d'enfance m'a jamais donné des œuvres romantiques à jouer (sauf si on compte Schubert), alors une œuvre qui pouvait semblait mièvre, absolument impossible ! C'est peut-être pourquoi cette romance m'a semblé un petit trésor découvert.

Hémiole a écrit : mercredi 23 sept. 2020 22:54 J'ai une modeste romance sans paroles de Mendelssohn à vous proposer (opus 102 n4). Un morceau à mon niveau : je n'ai pas mis des mois à l'apprendre...
Je l'ai apprise en juillet, abandonnée en aout, reprise il y a quelques jours.
Je ne suis pas encore bien sûre de moi, mais ça passait pour cet enregistrement. Je ne tiens pas à faire plus d'efforts pour accélerer le tempo qui me plait à l'oreille comme ça. Mais les pros le jouent plus vite, ce qui ne me plait pas tant que ça en fait.
Qu'en pensez-vous ?
Bon, c'est encore du piano numérique hein, il vous faudra patienter encore un moment tant que je n'ai pas trouvé mon furtur piano .
https://drive.google.com/file/d/1Hf_Ej ... p=sharing

Cette romance a un sous-titre en anglais "Sighing wind". D'où vient ce sous-titre ? Je ne le trouve pas en allemand. Pas si évident à traduire en français de manière à la fois correcte et jolie...

Alors je l'ai écoutée, plusieurs fois d'ailleurs, c'est joliment joué, le mouvement semble tout à fait plausible si on n'a pas d'autre enregistrement en tête. L'indication "un poco agitato ma andante" semble un peu contradictoire et laisse la place à pas mal de possibilités. Tu fais entendre un peu plus l'accompagnement quand la mélodie marque une pause, ce qui est une très bonne idée, en revanche l'accompagnement me paraît un eu trop présent quand il est sous la mélodie, et cela risque de s'aggraver quand tu vas passer sur ton Kawaï, tu aurais intérêt à la rejouer à ce moment là, mais bravo pour ce travail qui permet de faire entendre ta vision personnelle de cette pièce.

JPS1827 a écrit : dimanche 11 oct. 2020 14:39

Hémiole a écrit : mercredi 23 sept. 2020 22:54 J'ai une modeste romance sans paroles de Mendelssohn à vous proposer (opus 102 n4).

Alors je l'ai écoutée, plusieurs fois d'ailleurs, c'est joliment joué, le mouvement semble tout à fait plausible si on n'a pas d'autre enregistrement en tête. L'indication "un poco agitato ma andante" semble un peu contradictoire et laisse la place à pas mal de possibilités. Tu fais entendre un peu plus l'accompagnement quand la mélodie marque une pause, ce qui est une très bonne idée, en revanche l'accompagnement me paraît un eu trop présent quand il est sous la mélodie, et cela risque de s'aggraver quand tu vas passer sur ton Kawaï, tu aurais intérêt à la rejouer à ce moment là, mais bravo pour ce travail qui permet de faire entendre ta vision personnelle de cette pièce.

Merci JPS pour cette écoute si attentive ! Oui l'indication "un poco agitato ma andante" est paradoxale, ça laisse une certaine liberté de choix.
Je retiens ton conseil pour l'accompagnement, j'y veillerai. Je pense qu'il faut que je garde un certain appui sur la note la plus basse, mais que j'évite de le prolonger sur le reste de l'accompagnement.
Pour ce qui est de ma vision personnelle, rendons à César ce qui lui appartient : j'ai vu 2 fois ce morceau en stage avec un très bon prof, il n'y est donc pas pour rien, même si j'ai fini de travailler seule ensuite.
J'ai bien sûr hâte d'essayer tout ça sur mon futur piano ! Je crains de souffrir un peu au début, même si je vais être absolument ravie de profiter de cet instrument...

@quazart
merci pour cette belle découverte qui donne en effet envie de redécouvrir Fauré et ses dissonances poétiques.
Pour ton enregistrement, je pense que pour l'instant tu es encore un peu "en surface" de l'oeuvre. Notamment dans les traits (mais tu as bien expliqué pourquoi, donc c'est juste question de temps) et pour les basses qu'on pourrait entendre davantage et qui poseraient davantage de socle et permettraient finalement de mieux entendre le chant et ses directions.
Je pense qu'avec un tout petit peu plus d'expérience cette pièce va être vraiment belle