Le Pianautilus

J'aime bien cette étude que je découvre
Je pense que c'est vraiment un passage difficile
Je crois que je commencerais par chercher sans m'occuper trop du fait qu'elles sont écrites par deux, un mouvement d'ensemble et une position qui permettent de ne pas fatiguer. L'idée de changer de doigtés me parait intéressante, l'idée de grouper par deux aussi mais à condition que cela n'amène pas à crisper pour garder le mouvement.
Je jouerais aussi pouce seul et basse seule, toujours pour chercher à la fois un son et une position.
Ensuite... parole aux experts

Merci Catherine et Midas

Midas a écrit : ↑samedi 25 sept. 2021 11:09 Autre suggestion: travailler la polonaise op. 53 de Chopin ou les Funérailles de Liszt: quand tu passeras facilement les octaves répétées de la gauche au tempo attendu, tu ne devrais plus avoir de mal avec celles-ci.

Ah mais oui, bien sûr. Je n'avais pas pensé à celles-là. Bêtement, je m'étais concentré sur la Campanella. Mais bon, pour une raison que j'ignore, j'y arrive très bien, mais dès que je passe au Glass, ça re-bloque, alors que sur la Campanella ça passe comme dans du beurre

Plus sérieusement,

Midas a écrit : ↑samedi 25 sept. 2021 11:09 En tout cas, dans le travail, c'est bien de les penser par paquets de deux, ça permet de décontracter entre deux paquets, quitte à faire des pauses appuyées, voire de légers mouvements de l'avant-bras pour forcer le relâchement musculaire.

Ca c'est un très bon conseil. Dans la vidéo de Lori il le dit aussi et je sens que ça fait une différence. Bon, encore infime, mais je sens bien cette idée de "penser par paquets".

catherine a écrit : ↑samedi 25 sept. 2021 11:30 Je jouerais aussi pouce seul et basse seule, toujours pour chercher à la fois un son et une position.

Pour l'instant, je suis surtout dans la recherche d'une position souple et confortable plus que dans celle du son. Mais cette idée du pouce et du 4 (et du 5) me paraît aussi intéressante à suivre, comme je le disais ce matin. Cela étant, entre la théorie et la pratique... Patience et longueur de temps, dit-on...

C'est de toute façon un travail qui me sera très utile, Je suis aussi dans la Rhapsodie n°2 op.79 de Brahms et les octaves y sont aussi nombreuses. Je l'avais travaillée avec un de mes profs il y a 5 ou 6 ans et - sans être vraiment arrivé au bout du travail - j'arrivais à quelque-chose d’honorable (quoique à un tempo en-dessous de ce qu'il devrait être ). Je la reprends tout seul et je me rends maintenant bien compte de tout ce que j'ai perdu en ces années de dilettantisme pianistique ! J'espère que ça ne va pas me décourager...

Vincent a écrit : ↑samedi 25 sept. 2021 19:28 Je la reprends tout seul et je me rends maintenant bien compte de tout ce que j'ai perdu en ces années de dilettantisme pianistique ! J'espère que ça ne va pas me décourager...

chouette un gage ! qui a une idée ?

Moi, j'ai une idée : la 2ème étude de Glass par exemple ?

Une notion que je trouve vraiment très importante : on joue trop, beaucoup trop, en pensant la frappe des touches de façon verticale, ce qui a pour inconvénient de freiner l’élan musical.
Voici un schéma pour illustrer mes propos.
Je ne pense pas qu’un changement de doigté soit utile, par contre le pouce qui guide, oui.

Vincent a écrit : ↑samedi 25 sept. 2021 19:28

catherine a écrit : ↑samedi 25 sept. 2021 11:30 ... toujours pour chercher à la fois un son et une position.

Pour l'instant, je suis surtout dans la recherche d'une position souple et confortable plus que dans celle du son. Mais cette idée du pouce et du 4 (et du 5) me paraît aussi intéressante à suivre, comme je le disais ce matin. Cela étant, entre la théorie et la pratique... Patience et longueur de temps, dit-on...

Vincent, Catherine a mille fois raison ! Il faut chercher (avec la pédale, si nécessaire) la qualité du son dès le départ. C’est ce qui guidera ton geste pianistique et non l’inverse.
En plus tu as de très bonnes oreilles, alors tu te prives tout seul de tes capacités musicales.

En tout cas merci pour la découverte de cette étude. Travaille bien!

C'est très parlant tes explications, Marie-France je pense que ça va aider! Merci pour le dessin et le développement.

Oui c'est très clair !
Et cette explication me rappelle la danse modern jazz : dans un chorégraphie, si on doit à un moment passer en position assise voire couchée, si on n'est pas dans l'impulsion de se relever dès qu'on se baisse, on reste collé au sol trop longtemps

Merci Marie France pour ces explications claires et précises qui aide et merci Hemiole pour l'application que tu en donne dans un mouvement dansé qui me parle énormément.

Merci mille fois Marie-France pour ce développement expliqué et illustré avec beaucoup de clarté et de pédagogie. Je vais mettre cela en œuvre.
Et travaillerai le son concomitamment pour qu'il ne fasse qu'un avec le geste...

Marie-France explique très clairement que quand on a un sac à dos lourd, il vaut mieux privilégier le ski nautique à la brasse coulée. Mais en fait, j'ai envie de dire que c'est plus facile à dire qu'à faire. Le problème est identique avec les doigts. Beaucoup insistent sur la légèreté du jeu de doigts pour aller vite, encore faut-il avoir les bonnes sensations. Si les doigts n'ont pas déjà la précision requise, on planera au-dessus du clavier, certainement, mais en faisant n'importe quoi. Personnellement, quand j'ai un problème de précision qui persiste, je finis par en revenir au travail "lourd", pour re-travailler la fluidité dans un deuxième temps.

Tout le monde dit qu'il vaut mieux prévoir les deux dès le début (JPS en particulier insiste régulièrement sur le temps gagné en instaurant dès le début tous les bons paramètres), mais on n'y arrive pas toujours du premier coup quand on n'a pas le clavier imprimé dans les neurones dès la tendre enfance. Pour ma part, je n'ai pas de problème de lourdeur du bras dans les octaves (jusqu'à un certain point, à partir de certains tempos, j'ai encore à travailler), par contre, la précision commence toujours par être défectueuse.