Lectures
Posté : lundi 5 août 2019 12:35
Je commence la lecture de Prince d'Orchestre de Metin Arditi.... et c'est passionnant.
Voici un résumé trouvé sur le net ainsi qu'un écrit de l'auteur :
Alors que chaque concert lui vaut un triomphe et qu’il se trouve au sommet de sa gloire, le chef d’orchestre Alexis Kandilis commet une indélicatesse dont les conséquences pourraient être irrémédiables. Sa réputation est ébranlée. Aux déceptions et revers qui s’ensuivent il oppose la certitude de son destin d’exception. Mais les blessures les plus anciennes se rappellent à son souvenir. L’insidieux leitmotiv des Kindertotenlieder – Les chants des enfants morts – de Gustav Mahler lui chuchote sans répit le secret qu’il voudrait oublier. La chute est inexorable. Seules l’amitié ou la confiance de quelques proches semblent l’ouvrir à une autre approche de son talent, susciter en lui un homme nouveau, dont la personnalité glisserait de la toutepuissance à la compassion, de l’arrogance à l’empathie profonde. Se dessine peut-être une métamorphose…
Roman haletant, parcours exalté, bouleversé par les véhémences de la musique, Prince d’orchestre est aussi une réflexion sur la part d’imprévisible que contient toute existence, sur la force du hasard et les abîmes de la fragilité humaine, sur les souffrances que convoque, apaise, et souvent transcende l’inépuisable fécondité de l’art.
« QUELLES PASSIONS NOUS AMÈNENT À DÉTRUIRE ce que nous avons tant peiné à construire ? Qu’est-ce qui nous pousse à gâcher, d’un mot, un geste ou un regard, une amitié, un acquis professionnel, une réputation ? C’est ce que j’ai essayé de comprendre en écrivant l’histoire d’Alexis Kandilis, l’un des plus brillants chefs d’orchestre de sa génération. Au début du récit, il a tout. Il est, vraiment, prince d’orchestre. À la fin, il n’a plus rien. Pourquoi ? D’où lui est venue tant de violence destructrice ?
De là où chacun de nous porte quelques bombes non encore désamorcées, sans doute. De l’enfance. De l’ingérable enfance, lorsque ses cicatrices lâchent. On les a enrobées avec tant de soin que, du coup, on ne voit pas même les fils se défaire. Soudain c’est l’hémorragie, le sang est partout, et la douleur insupportable.
Mais il est trop tard.
Fini la gloire du chef qui plastronne au pupitre des plus grands ensembles symphoniques de la planète. Fini les cachets pharaoniques, les bravos si longs qu’ils en deviennent agaçants. Puis une nouvelle vie commence, faite de tendresse infinie, de quatre bras doux dans lesquels Alexis Kandilis se fond, de retrouvailles avec la vraie musique, et d’un regard lucide sur la vie passée. Mais l’enfance est là, qui guette, ne lâche pas, et rappelle sans cesse, en créancier implacable : “Nos comptes ne sont pas soldés.” » Metin Arditi
Une courte biographie de l'auteur :
Metin Arditi a quitté la Turquie à l’âge de sept ans. Après onze années passées dans un internat suisse à Lausanne, il étudie à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, où il obtient un diplôme en physique et un diplôme de troisième cycle en génie atomique. Il poursuit ses études à l’université Stanford. Il habite Genève, où il est très engagé dans la vie culturelle et artistique. De 2000 à 2013, il a été Président de l'Orchestre de la Suisse romande. Il est membre du Conseil stratégique de l’École polytechnique de Lausanne où au fil des ans, il a enseigné la physique (assistant du Prof. Mercier), l'économie et la gestion (comme chargé de cours) et l'écriture romanesque (en tant que Professeur invité). En 1988, il crée la fondation Arditi qui attribue une quinzaine de prix annuels aux diplômés de l'Université de Genève et de l'École polytechnique fédérale de Lausanne. La Fondation Arditi a racheté et offert à l'Université de Genève le Cinéma Manhattan, une salle avant-gardiste classée Monument historique et désormais appelée Auditorium Fondation Arditi. Il est le fondateur en 2009 et le coprésident (avec Elias Sanbar) de la Fondation « Les Instruments de la Paix-Genève », qui favorise l’éducation musicale des enfants de Palestine et d'Israël. Il est membre du Conseil de la Fondation du Conservatoire de musique de Genève. Il a présidé la commission de construction du musée Martin Bodmer, à Cologny.
Voici un résumé trouvé sur le net ainsi qu'un écrit de l'auteur :
Alors que chaque concert lui vaut un triomphe et qu’il se trouve au sommet de sa gloire, le chef d’orchestre Alexis Kandilis commet une indélicatesse dont les conséquences pourraient être irrémédiables. Sa réputation est ébranlée. Aux déceptions et revers qui s’ensuivent il oppose la certitude de son destin d’exception. Mais les blessures les plus anciennes se rappellent à son souvenir. L’insidieux leitmotiv des Kindertotenlieder – Les chants des enfants morts – de Gustav Mahler lui chuchote sans répit le secret qu’il voudrait oublier. La chute est inexorable. Seules l’amitié ou la confiance de quelques proches semblent l’ouvrir à une autre approche de son talent, susciter en lui un homme nouveau, dont la personnalité glisserait de la toutepuissance à la compassion, de l’arrogance à l’empathie profonde. Se dessine peut-être une métamorphose…
Roman haletant, parcours exalté, bouleversé par les véhémences de la musique, Prince d’orchestre est aussi une réflexion sur la part d’imprévisible que contient toute existence, sur la force du hasard et les abîmes de la fragilité humaine, sur les souffrances que convoque, apaise, et souvent transcende l’inépuisable fécondité de l’art.
« QUELLES PASSIONS NOUS AMÈNENT À DÉTRUIRE ce que nous avons tant peiné à construire ? Qu’est-ce qui nous pousse à gâcher, d’un mot, un geste ou un regard, une amitié, un acquis professionnel, une réputation ? C’est ce que j’ai essayé de comprendre en écrivant l’histoire d’Alexis Kandilis, l’un des plus brillants chefs d’orchestre de sa génération. Au début du récit, il a tout. Il est, vraiment, prince d’orchestre. À la fin, il n’a plus rien. Pourquoi ? D’où lui est venue tant de violence destructrice ?
De là où chacun de nous porte quelques bombes non encore désamorcées, sans doute. De l’enfance. De l’ingérable enfance, lorsque ses cicatrices lâchent. On les a enrobées avec tant de soin que, du coup, on ne voit pas même les fils se défaire. Soudain c’est l’hémorragie, le sang est partout, et la douleur insupportable.
Mais il est trop tard.
Fini la gloire du chef qui plastronne au pupitre des plus grands ensembles symphoniques de la planète. Fini les cachets pharaoniques, les bravos si longs qu’ils en deviennent agaçants. Puis une nouvelle vie commence, faite de tendresse infinie, de quatre bras doux dans lesquels Alexis Kandilis se fond, de retrouvailles avec la vraie musique, et d’un regard lucide sur la vie passée. Mais l’enfance est là, qui guette, ne lâche pas, et rappelle sans cesse, en créancier implacable : “Nos comptes ne sont pas soldés.” » Metin Arditi
Une courte biographie de l'auteur :
Metin Arditi a quitté la Turquie à l’âge de sept ans. Après onze années passées dans un internat suisse à Lausanne, il étudie à l’École polytechnique fédérale de Lausanne, où il obtient un diplôme en physique et un diplôme de troisième cycle en génie atomique. Il poursuit ses études à l’université Stanford. Il habite Genève, où il est très engagé dans la vie culturelle et artistique. De 2000 à 2013, il a été Président de l'Orchestre de la Suisse romande. Il est membre du Conseil stratégique de l’École polytechnique de Lausanne où au fil des ans, il a enseigné la physique (assistant du Prof. Mercier), l'économie et la gestion (comme chargé de cours) et l'écriture romanesque (en tant que Professeur invité). En 1988, il crée la fondation Arditi qui attribue une quinzaine de prix annuels aux diplômés de l'Université de Genève et de l'École polytechnique fédérale de Lausanne. La Fondation Arditi a racheté et offert à l'Université de Genève le Cinéma Manhattan, une salle avant-gardiste classée Monument historique et désormais appelée Auditorium Fondation Arditi. Il est le fondateur en 2009 et le coprésident (avec Elias Sanbar) de la Fondation « Les Instruments de la Paix-Genève », qui favorise l’éducation musicale des enfants de Palestine et d'Israël. Il est membre du Conseil de la Fondation du Conservatoire de musique de Genève. Il a présidé la commission de construction du musée Martin Bodmer, à Cologny.