Le Pianautilus

Merci Lee pour ton enthousiasme communicatif.
J'ai retravaillé encore ces 4 pièces et voici la version que je garderai . J'ai essayé de ne pas "brusquer" la musique et de tenir compte des remarques faites.

Je ne suis pas invitée à participer au concert de Doubidoum et quand bien même, je ne pourrai pas ce jour là, l'Orchestre Philharmonique de Radio France se déplace à l'auditorium de Dijon et j'aurai la chance de les écouter.

Il me semble que tu as bien pris en compte ce que Catherine a conseillé, le tournesol est plus rond, le jasmin semble plus parfumé est grimpant. Cette fois j'ai remarqué que pour moi, le jasmin et la rose se ressemblent beaucoup, à tel point que je me demandais si l'enregistrement était remis.

Pour les arènes de Montmartre le 24 septembre, ça fait partie des samedis du piano avec la scène ouverte, comme précisé dans l'annonce sur sa page Facebook :
https://www.facebook.com/doubidoudom
Je ne pourrai pas assister non plus, je vais faire un vendange.

Line-Marie a écrit : ↑vendredi 2 sept. 2022 09:45 J'ai retravaillé encore ces 4 pièces et voici la version que je garderai . J'ai essayé de ne pas "brusquer" la musique et de tenir compte des remarques faites.

Ce n'est pas facile de tout différencier d'autant plus que je n'arrive pas à retrouver l'autre enregistrement. Mais il me semble que c'est vraiment réussi ce petit changement de direction, ou plutôt cette incurvation. Prends grand plaisir à jouer tout ça !

Lee a écrit : ↑vendredi 2 sept. 2022 10:13 je vais faire un vendange.

Bonne idée ! Où vas-tu ?

C'est un domaine de Chinon.

Il y a là-bas autant de beaux endroits que de bons vins !
Profite bien.

"Plus qu'aucune autre, la musique de Jean Cras est une musique du nécessaire. Chez ce brillant officier de marine (promu en 1923 le plus jeune capitaine de vaisseau de France), composer n'était pas un passe-temps destiné à occuper ses loisirs, mais une ardente obligation d'«obéir à une volonté supérieure», lui dictant ses volontés. La simplicité foncière de sa musique - mais empreinte de raffinement et de couleur - est le gage de sa sincérité. Cras n'a pas cultivé la technique pour elle-même: le savoir n'est pour lui qu'un moyen lui permettant d'accéder à la réalisation la plus parfaite de l'œuvre qui lui est prescrite par cette voix supérieure. Tel est le sens des conseils précieux glanés auprès d'Henri Duparc, dont le jeune enseigne de vaisseau devient en 1901 l'unique disciple, évitant par là l'écueil d'un dangereux amateurisme. On ne le répétera jamais assez : à partir de 1910, et malgré les lourdes obligations de sa carrière de marin, Cras était en possession d'un merveilleux métier de compositeur. Il le devait à Duparc et à la ténacité atavique de sa nature de breton. Mais cette technique acquise assez tard ne bridera jamais la spontanéité et la liberté d'un chant jailli de l'âme. Dans ses compositions les plus savantes, l'opéra Polyphème d'après Albert Samain, le Journal de bord pour orchestre, le Concerto pour piano ou les deux Quintettes, Jean Cras conserve un ton simple et direct qui trouve instinctivement la voie du cœur."

Jean CRAS compose en 1917 les deux PAYSAGES (maritime et champètre)

Paysage Maritime évoque la mer au travers de "l'échelonnement uniforme de la houle et des remous soulevés par le cours imperturbable de l'étrave", a des lignes claires et "une saveur modale prononcée"

merci Coignet d'avoir retrouvé la référence de ce beau texte sur Jean Cras

Merci Line-Marie pour cette belle interprétation de Cras tellement évocateur, j'aime particulièrement comment tu as rendu la partie de développement au milieu turbulent, poignant. Bravo