Le Pianautilus

Je rejoins les éloges ! Bravo, Hémiole, c'est très réussi sur tous les plans.
On voit que comme beaucoup entre vous, Cras avait/aimait le(s) chat(s).

j'ai écouté cet après-midi, seulement le Jean Cras, qui a vraiment beaucoup avancé, c'est très beau, peut-être un tout petit peu rapide au début à mon goût, et encore ...c'est un plaisir de l' entendre comme ça de tout façon !

Josiane, Marie-France, Claudia, Line-Marie, Lee, Catherine, vos avis ont beaucoup de valeur pour moi, alors je vous remercie très vivement pour votre écoute et vos appréciations positives !
(Catherine : j'ai un nouveau prof qui a chaque cours me suggère "et un peu plus vite ?" ...)

C'est assez rare d'entendre une musique fluide comme une pensée... c'est à mon avis la qualité la plus réussie de cet enregistrement.
Le conseil de ton prof me fait penser à quelque chose dont je ne sais pas si ça a du sens mais bon je le livre tel quel : c'est comme si pendant de longues années d'apprentissage on n'arrivait pas à départager entre "intériorisé" et "lent". Une musique intime, intérieure, est souvent ressentie comme forcément lente, en tout cas on a tendance à l'interpréter comme ça. Je pense que c'est une sorte de canevas culturel: au cinéma aussi, si on analyse la plupart des montages, sauf exceptions, ce qui est intérieur, introspectif, est souvent monté "lent". Or cette équivalence est discutable mais il faut y prêter attention, y réfléchir en tout cas dans certaines pièces. On peut aussi songer au rythme poétique et à ses segments sonores imbriqués, ou au fait que dans la nature un rythme récurrent se décompose et donc même le "tempo" le plus lent est constitué de particules rapides, comme le lent reflux de la mer contient une infinité de clapotis fluides et instantanés.

Merci beaucoup Claudia.
Si tu as entendu une musique "fluide comme la pensée" c'est donc que j'ai réussi à la comprendre suffisamment. Je prends ça comme un beau compliment.
Pour le tempo, je comprends ton hypothèse. Je crois que dans mon cas c'est surtout un excès de prudence, ou un manque d'énergie / confiance.
Pour pratiquer la méditation je sais par contre que ce qui est à l'intérieur peut être très agité , alors qu'on associe aussi méditation à "lent" et "calme", mais c'est loin d'être toujours le cas.

bon allez un petit aperçu de Beuvray
avec pour commencer Marguerite que vous reconnaitrez (j'espère !)

hey les autres, vous postez aussi ?

catherine a écrit : ↑vendredi 29 avr. 2022 19:53 hey les autres, vous postez aussi ?

Moi non
j'ai écouté l'enregistrement de ce que j'ai joué, ça bégaye trop.
mais j'essayerai d'enregistrer une meilleure version dans quelques jours quand je serai de nouveau chez moi.


Catherine, je réécoute avec un grand plaisir ta Marguerite et son chant superbe.

Merci Catherine.
J’ai écouté avec toujours autant de plaisir.
J’espère que les autres participants nous feront aussi profiter de ces moments.

Encore bravo Catherine pour cette Marguerite ! En réécoutant, je me suis dit que ton choix de tempo, un poil en dessous de ce qu'on entend habituellement (me semble-t-il), est vraiment intelligent : d'abord parce qu'il te permet de développer un chant impeccablement phrasé, ensuite parce qu'il instaure une sorte de tension qui m'a donné la chair de poule dans la dernière partie (vrai de vrai !) Je le dis avec d'autant plus de conviction que quand j'avais travaillé ce morceau, j'avais pas mal transpiré à tenter un tempo un peu plus rapide, ce qui m'avait découragée car j'avais l'impression de ne faire que du bruit

Comme il n'y a pas foule, je mets l'étude de Chopin op25 n°7 (je crois que le Sospiro, joué en off-semi-on n'a pas été enregistré) :
https://soundcloud.com/user-675518883/l ... echopinm4a

Il y a plus de boulettes que dans mon souvenir