Alors autant que je me rappelle (mais j'ai quand même un doute sur la fiabilité de ma mémoire), on entend cette symphonie au début du film, jouée par les étudiants du conservatoire. L'extrait m'avait marquée, j'en étais aux balbutiements de ma vie pianistique (ce qui n'a guère changé...), et je connaissais pas ce mouvement (ben oui j'étais encore plus inculte qu'aujourd'hui) qui m'avais prise à la gorge. Le film commençait bien, j'avais accroché à l'histoire de cette jeune fille un peu perdue qui se passionnait pour la musique classique, mais le film s'enlise avec cette fin vraiment tirée par la perruque (...de Beethoven).Claudia a écrit : mercredi 21 avr. 2021 21:52
Mona, quelle histoire, ton film! la musique accompagnait la chute du corps du directeur au ralenti, ou marquait la distance infranchissable de l'amour sans retour? il faut absolument que je voie ça.
(dans la lignée "amour, musique et cinéma", il y a le très beau "Lettre d'une inconnue" de Max Ophüls, avec l'inoubliable Joan Fontaine, tiré d'une nouvelle de Stefan Zweig.)
"Lettre d'une inconnue" quelle nouvelle magnifique.... A lire après avoir pris son Prozac cependant.... Je ne connais pas le film par contre, ça me donne envie.
Merci Chantal et Claudia pour ce petit jeu musique / cinéma !
Ben tiens je m'y mets. Vous reconnaîtrez une de mes pièces préférées..... (le 2° mouvement, à 12'35). Là aussi, plusieurs films possibles.
..... ça me revient.... c'est ma soeur qui a vu ce film et qui me l'a raconté... quelques différences avec la version dont je me souvenais peut être... il s'agit bien d'une jeune femme passionnée de musique, non pas classique, mais de chants tyroliens accompagnés à la guimbarde ougandaise (style musical qui reste injustement méconnu du grand public). Elle se fait embaucher dans un laboratoire qui travaille sur les conservateurs alimentaires (j'ai bêtement fait la contraction des 2 mots, laboratoire + conservateurs => conservatoire). L'extrait musical que l'on entend n'est pas celui de la 7° Symphonie, mais celui, tout aussi poignant, de la 7° Compagnie ( un grand film à rajouter à ceux précédemment cités). Elle tombe follement amoureuse du plus brillant Professeur du laboratoire . Mais cet amour n'est pas partagé (ah quand même je l'avais celui là !). Dans un élan de rage désespérée, elle le pousse, et il s'empale sur une éprouvette. Et pouf ! il est mort. La jeune femme ne sera pas inquiétée, car le Professeur était réputé pour sa distraction et sa maladresse. Bon franchement, à 2-3 détails près, j'y étais hein ! Mais tout ceci est d'autant plus étonnant que je n'ai pas de soeur....