Petit concert pour jour de confinement

[Chantal]

(le seul problème de ce jeu est d'éveiller une envie furieuse de me retrouver dans une salle de cinéma, là toutes affaires cessantes. Car le cinéma sur ordinateur, je pratique comme tout le monde, mais ce n'est pas pareil)

C'est une des premières choses que je vais faire quand on sera enfin revenus à la normale (en 2028) : aller au cinéma !! Ca me manque. Et en effet, chez soi même si c'est plaisant, ça n'a rien à voir...

Oui, je crois qu'on est nombreux dans ce cas… Mais j'espère bien que ce sera possible avant 2028, quand même !

[Vincent]

J'imagine qu'on peut commencer à répondre...
2001 L'Odyssée de l'espace (Stanley Kubrick) bien sûr pour le Strauss / Zarathoustra, celui-là tout le monde l'aura trouvé.
Et pour l'extrait de la Wally : Diva, de Jean-Jacques Beneix.

Pour l'adagio pour cordes de Barber, je n'ai pas retrouvé, malgré mes efforts cérébraux.

Pour le Rachma, le Vivaldi et le Liszt, ça m'est revenu pendant la nuit : la Guerre du Feu, de Jean-Jacques Annaud.
Le Liszt, c'est sur la scène où le héros néandertalien tape à gros coup de massue sur la tête de l'héroïne cro-magnon pour lui déclarer sa flamme - amour hélas impossible car les 2 tribus sont rivales et n'acceptent pas la romance de leurs rejetons (d'où le titre du film, d'ailleurs. A l'origine, ce devait être "la Guerre de la flamme", mais un traducteur allemand très amateur et connaissant mal son métier avait transcrit le titre en Flammenkueche au lieu de Flammenkrieg, ce qui avait sévèrement nui au succès commercial du film outre-Rhin. La production avait alors en toute urgence changé le titre en celui que nous connaissons maintenant). Notons au passage que l''histoire a été reprise bien plus tard par un jeune écrivain anglais prometteur. Le Vivaldi, si je me rappelle bien, c'était pour l'illustration sonore d'une scène où les 2 tribus se disputent les tripes d'un stégosaure que chacun pensait avoir tué (pas encore cuit, le stégosaure, car la découverte du feu n'intervient que plus tard dans l'histoire). Une très jolie scène, toute en éclaboussures rougeoyantes, et à qui vient se repaître du cœur encore palpitant de l'animal, et à qui plonge tête la première de le ventre encore chaud et accueillant de la bête pour y mordre à pleines dents, avec autour de toutes ces agapes, des crânes joyeusement fracassés, puisque bien évidemment les deux tribus continuent à guerroyer. Je me souviens que Vivaldi seyait à merveille à cette scène, toute en élégance et finesse ; la musique soulignait parfaitement le caractère dansant, joyeux et festif (oui, à l'époque, la guerre était une vraie fête) que voulait lui donner Annaud. Le Rachma, me souviens plus très bien. Peut-être se contentait-il d'accompagner le générique de fin. Une très beau film, que je recommande chaleureusement (c'est le cas de le dire).

[Chantal]

J'imagine qu'on peut commencer à répondre...

Ben oui, c'est même recommandé !

2001 L'Odyssée de l'espace (Stanley Kubrick) bien sûr pour le Strauss / Zarathoustra, celui-là tout le monde l'aura trouvé.
Et pour l'extrait de la Wally : Diva, de Jean-Jacques Beneix.

Pour le Rachma, le Vivaldi et le Liszt, ça m'est revenu pendant la nuit : la Guerre du Feu, de Jean-Jacques Annaud.
Le Liszt, c'est sur la scène où le héros néandertalien tape à gros coup de massue sur la tête de l'héroïne cro-magnon pour lui déclarer sa flamme - amour hélas impossible car les 2 tribus sont rivales et n'acceptent pas la romance de leurs rejetons (d'où le titre du film, d'ailleurs. A l'origine, ce devait être "la Guerre de la flamme", mais un traducteur allemand très amateur et connaissant mal son métier avait transcrit le titre en Flammenkueche au lieu de Flammenkrieg, ce qui avait sévèrement nui au succès commercial du film outre-Rhin. La production avait alors en toute urgence changé le titre en celui que nous connaissons maintenant). Notons au passage que l''histoire a été reprise bien plus tard par un jeune écrivain anglais prometteur. Le Vivaldi, si je me rappelle bien, c'était pour l'illustration sonore d'une scène où les 2 tribus se disputent les tripes d'un stégosaure que chacun pensait avoir tué (pas encore cuit, le stégosaure, car la découverte du feu n'intervient que plus tard dans l'histoire). Une très jolie scène, toute en éclaboussures rougeoyantes, et à qui vient se repaître du cœur encore palpitant de l'animal, et à qui plonge tête la première de le ventre encore chaud et accueillant de la bête pour y mordre à pleines dents, avec autour de toutes ces agapes, des crânes joyeusement fracassés, puisque bien évidemment les deux tribus continuent à guerroyer. Je me souviens que Vivaldi seyait à merveille à cette scène, toute en élégance et finesse ; la musique soulignait parfaitement le caractère dansant, joyeux et festif (oui, à l'époque, la guerre était une vraie fête) que voulait lui donner Annaud. Le Rachma, me souviens plus très bien. Peut-être se contentait-il d'accompagner le générique de fin. Une très beau film, que je recommande chaleureusement (c'est le cas de le dire).

L'imagination débridée de Mona a l'air encore plus contagieuse que le Covid… J'ai bien ri. Merci Vincent !

[catherine]

[Claudia]

Barber, c'est notamment Elephant Man, de David Lynch, un film que j'adore pour mille raisons.
Dans mon souvenir on entend cette musique chaque fois que le personnage a ce rêve d'éléphants en liberté qui avancent au ralenti, et à a fin du film à la mort du personnage.

Le Vivaldi c'est Kramer contre Kramer, on voit le petit garçon courir dans le couloir de l'appartement d'un père récemment divorcé et qui va apprendre ce que veut dire s'occuper d'un enfant; commençons par l'habiller (il savait pas le pauvre, mais il va apprendre ) c'est une musique qui revient de manière réitérée et illustre cet apprentissage, le trajet calamiteux au début devient facile et fluide donc c'est gagné.

Pour le Vivaldi je vois aussi des images d'un film en couleur années 70 qui se déroule au 18e siècle, avec Brel en costume à jabot jouant une sorte d'ingénu, mais là franchement je ne suis pas sûre et je ne me rappelle pas du titre. Ça vous dit quelque chose?

[Vincent]

Barber, c'est notamment Elephant Man, de David Lynch, un film que j'adore pour mille raisons.

Pour Kramer contre Kramer, que j'ai du voir plusieurs fois aussi (mais avec moins de plaisir au fil du temps je dois avouer, car je le trouve de plus en plus convenu), je ne me souvenais pas du tout de la BOF.

Reste le concerto de Rachmaninoff...

[Mona]

Alors pour l'Adagio de Barber, le premier film auquel j'ai pensé, c'est Platoon... la scène terrible de la mort d'Elias...
Mais on l'entend aussi, et là c'est beaucoup moins tragique, dans Amélie Poulain, dans une scène très amusante où elle assiste à ses propres funérailles imaginaires.

Pour le Rachma, le Vivaldi et le Liszt, ça m'est revenu pendant la nuit : la Guerre du Feu, de Jean-Jacques Annaud.
Le Liszt, c'est sur la scène où le héros néandertalien tape à gros coup de massue sur la tête de l'héroïne cro-magnon pour lui déclarer sa flamme - amour hélas impossible car les 2 tribus sont rivales et n'acceptent pas la romance de leurs rejetons (d'où le titre du film, d'ailleurs. A l'origine, ce devait être "la Guerre de la flamme", mais un traducteur allemand très amateur et connaissant mal son métier avait transcrit le titre en Flammenkueche au lieu de Flammenkrieg, ce qui avait sévèrement nui au succès commercial du film outre-Rhin. La production avait alors en toute urgence changé le titre en celui que nous connaissons maintenant). Notons au passage que l''histoire a été reprise bien plus tard par un jeune écrivain anglais prometteur. Le Vivaldi, si je me rappelle bien, c'était pour l'illustration sonore d'une scène où les 2 tribus se disputent les tripes d'un stégosaure que chacun pensait avoir tué (pas encore cuit, le stégosaure, car la découverte du feu n'intervient que plus tard dans l'histoire). Une très jolie scène, toute en éclaboussures rougeoyantes, et à qui vient se repaître du cœur encore palpitant de l'animal, et à qui plonge tête la première de le ventre encore chaud et accueillant de la bête pour y mordre à pleines dents, avec autour de toutes ces agapes, des crânes joyeusement fracassés, puisque bien évidemment les deux tribus continuent à guerroyer. Je me souviens que Vivaldi seyait à merveille à cette scène, toute en élégance et finesse ; la musique soulignait parfaitement le caractère dansant, joyeux et festif (oui, à l'époque, la guerre était une vraie fête) que voulait lui donner Annaud. Le Rachma, me souviens plus très bien. Peut-être se contentait-il d'accompagner le générique de fin. Une très beau film, que je recommande chaleureusement (c'est le cas de le dire).

Mais oui c'est exactement ça Vincent !
(bon ça paraît évident maintenant, le travail que j'ai à rendre cet après midi, qui doit être terminé dans 3/4 d'heure, et que je n'ai pas encore commencé.... ben je vais pas pouvoir le rendre !! C'est clairement de votre faute, j'espère que vous en avez conscience).

[Mona]

Pour le Vivaldi je vois aussi des images d'un film en couleur années 70 qui se déroule au 18e siècle, avec Brel en costume à jabot jouant une sorte d'ingénu, mais là franchement je ne suis pas sûre et je ne me rappelle pas du titre. Ça vous dit quelque chose?

Le film que tu évoques CLaudia, c'est peut être Mon oncle Benjamin ? Mais je ne sais pas si le Vivaldi y figure.

[Laure]

La guerre du feu raconté par Vincent est beaucoup plus palpitant que dans mon souvenir où je m’étais endormie !

Liebestraum, c’est dans le génial All about Eve du génial Joseph Mankiewicz. Un de mes films fétiches (avec Flashdance) C’est le moment où Margo (Bette Davis) a invité tout le gratin du théâtre et fait son numéro de femme triste. C’est la scène très drôle où le pianiste joue Liebestraum et s’em… à mourir, lève les yeux au ciel en abrégeant les accords puis "dérape" en jazz.
"Liebestraum ! ordonne Bette Davis avec une voix pâteuse et un verre d’alcool à la main.
- Mais ça fait 5 fois que je le joue ! supplie le pianiste.
- eh ben ça fera 6."
(Restitution approximative )

Et le Rachma ??

[Hémiole]

Ah ben le rach 3 c'est au moins dans le film Shine, inspiré de la vie du pianiste David Helfgoot.