Bonjour,
Quand j'ai expliqué à ma prof que la fugue que je joue est la première, elle était étonnée. J'ai expliqué mon problème avec Bach et elle a proposé me donner des autres fugues à travailler. Je me suis montrée très intéressée... mais jusqu'au présent je n'arrive pas à bien travailler ce que les profs proposent, avec l'exception de deuxiéme étude op 25 de Chopin.
Pourtant je pense que c'est bien pour le voyage pianistique de sortir de ses zones de confort. "A ship in harbor is safe, but that is not what ships were built for."
Voilà, juste un sujet à discuter si vous avez envie. Si ce n'est pas les propositions de prof, comment faîtes-vous pour vous donner des défis et pour aller vers d'autres horizons ?
Merci.
Sortir de ses zones de confort...
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- Pianaute
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Re: Sortir de ses zones de confort...
Je fonctionne par coup de coeur.
Je découvre des oeuvres ou par le hasard de youtube ou par les suggestions d’autres personnes sur ce forum ou ailleurs.
Je remercie d’ailleurs tous ceux grâce à qui j’ai découvert des oeuvres ou des compositeurs vers qui je ne serais sans doute pas allée seule.
Je découvre des oeuvres ou par le hasard de youtube ou par les suggestions d’autres personnes sur ce forum ou ailleurs.
Je remercie d’ailleurs tous ceux grâce à qui j’ai découvert des oeuvres ou des compositeurs vers qui je ne serais sans doute pas allée seule.
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- Pianaute
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Re: Sortir de ses zones de confort...
Pendant des années j'ai découvert avec gourmandise un répertoire des plus classiques avec mes profs et j'ai joué et travaillé toutes ces œuvres avec intérêt et souvent passion.
Puis grâce à toutes ces belles pièces très classiques et que de nombreux Pianistes apprennent au conservatoire, mon champ auditif c'est élargi et j'ai eu très envie d'explorer un autre répertoire.
La toute première fois que j'ai eu envie de jouer autre chose c'est quand JPS m'a fait découvrir les préludes de Bortkiewicz, puis ses Brioulkis de Liadov que j'aime toujours autant...
Puis d'avoir fixé des thèmes à Beuvray, finalement je me suis obligée à sortir des sentiers battus et j'ai travaillé des œuvres passionnantes qui chacune fût un défi et l'est encore aujourd'hui.
Des émissions sur France Musique ( celles de Philippe Cassard, de Jean Pierre Derrien, Musicopolis ou encore les grands entretiens), m'ont permis de découvrir des compositrices, compositeurs de tout bord , des œuvres inconnues de moi. Toutes ces œuvres m'accompagnent dans ma vie quotidienne et sont en interaction avec elle.
Je crois que j'ai toujours aimé sortir de ma zone de confort mais je n'osais pas dans beaucoup de domaines de peur d'être toujours décalée. Maintenant je m'en fiche complètement, et c'est devenu, je crois, un art de vivre.
Puis grâce à toutes ces belles pièces très classiques et que de nombreux Pianistes apprennent au conservatoire, mon champ auditif c'est élargi et j'ai eu très envie d'explorer un autre répertoire.
La toute première fois que j'ai eu envie de jouer autre chose c'est quand JPS m'a fait découvrir les préludes de Bortkiewicz, puis ses Brioulkis de Liadov que j'aime toujours autant...
Puis d'avoir fixé des thèmes à Beuvray, finalement je me suis obligée à sortir des sentiers battus et j'ai travaillé des œuvres passionnantes qui chacune fût un défi et l'est encore aujourd'hui.
Des émissions sur France Musique ( celles de Philippe Cassard, de Jean Pierre Derrien, Musicopolis ou encore les grands entretiens), m'ont permis de découvrir des compositrices, compositeurs de tout bord , des œuvres inconnues de moi. Toutes ces œuvres m'accompagnent dans ma vie quotidienne et sont en interaction avec elle.
Je crois que j'ai toujours aimé sortir de ma zone de confort mais je n'osais pas dans beaucoup de domaines de peur d'être toujours décalée. Maintenant je m'en fiche complètement, et c'est devenu, je crois, un art de vivre.