Le piano en confinement
- Claudia
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Le piano en confinement
Bonsoir,
J'ai repris le piano depuis quelques jours. J'avais arrêté ou étais moins assidue depuis janvier, donc depuis bien avant le confinement ! C'est long, mais maintenant j'arrive de nouveau à me concentrer. J'admire ici la force de partage et d'encouragement.
On a dit et lu que cette situation angoissante n'est pas forcément propice au travail artistique, je pense que ça dépend de comment on se positionne. Au début je voulais tout savoir de cette maladie, le virus, les théories, les débats. Je me dis maintenant que c'était comme une réaction de désir de toute-puissance, évitement, ne pas donner prise aux sentiments bruts, la peur, la colère, la fragilité, l'angoisse de ne pas être à la hauteur...
C'est un peu passé. Maintenant les émotions ont trouvé leur chemin et du coup je peux revenir au piano.
Avez-vous changé quelque chose dans votre manière de jouer ou de travailler ? Vous sentez vous différents ?
Je me sens plus fragile, moins "ambitieuse" aussi. Je n'ai pas vraiment de routine de travail (impossible vu le contexte) . Mais je me réveille de nouveau le matin avec de la musique dans le cœur et ça fait un bien fou.
J'ai repris le piano depuis quelques jours. J'avais arrêté ou étais moins assidue depuis janvier, donc depuis bien avant le confinement ! C'est long, mais maintenant j'arrive de nouveau à me concentrer. J'admire ici la force de partage et d'encouragement.
On a dit et lu que cette situation angoissante n'est pas forcément propice au travail artistique, je pense que ça dépend de comment on se positionne. Au début je voulais tout savoir de cette maladie, le virus, les théories, les débats. Je me dis maintenant que c'était comme une réaction de désir de toute-puissance, évitement, ne pas donner prise aux sentiments bruts, la peur, la colère, la fragilité, l'angoisse de ne pas être à la hauteur...
C'est un peu passé. Maintenant les émotions ont trouvé leur chemin et du coup je peux revenir au piano.
Avez-vous changé quelque chose dans votre manière de jouer ou de travailler ? Vous sentez vous différents ?
Je me sens plus fragile, moins "ambitieuse" aussi. Je n'ai pas vraiment de routine de travail (impossible vu le contexte) . Mais je me réveille de nouveau le matin avec de la musique dans le cœur et ça fait un bien fou.
Re: Le piano en confinement
Je suis ravi pour toi que tu aies pu retrouver l'envie Claudia
J'ai fait de multiples tentatives mais rien n'y fait, je ne parviens pas à me mettre dedans. Mon esprit est ailleurs. Je ne pense pas que ce soit dû à la situation actuelle, ou peut-être, inconsciemment. Lorsque je prends place au clavier, j'ai envie, mais après quelques minutes, je suis lassé et me rends compte que je pense à autre chose alors j'arrête.
Pour la lecture (pas de notes mais roman ou autre) c'est pareil. Mais je vais tout de même essayer de relire Crescendo de Catherine David, que d'ailleurs Hémiole avait conseillé, que je possédais déjà, et que je conseille également car, l'ayant lu deux fois à des périodes où je m'éloignais du piano, celui-ci m'avait redonné l'envie.
J'espère qu'un beau matin des jours prochains, comme toi, je me réveillerai avec de la musique dans le coeur et surtout des démangeaisons dans les doigts.
Oui, je ne travaille plus du tout!
J'ai fait de multiples tentatives mais rien n'y fait, je ne parviens pas à me mettre dedans. Mon esprit est ailleurs. Je ne pense pas que ce soit dû à la situation actuelle, ou peut-être, inconsciemment. Lorsque je prends place au clavier, j'ai envie, mais après quelques minutes, je suis lassé et me rends compte que je pense à autre chose alors j'arrête.
Pour la lecture (pas de notes mais roman ou autre) c'est pareil. Mais je vais tout de même essayer de relire Crescendo de Catherine David, que d'ailleurs Hémiole avait conseillé, que je possédais déjà, et que je conseille également car, l'ayant lu deux fois à des périodes où je m'éloignais du piano, celui-ci m'avait redonné l'envie.
J'espère qu'un beau matin des jours prochains, comme toi, je me réveillerai avec de la musique dans le coeur et surtout des démangeaisons dans les doigts.
Chopin is the only dead man that makes me feel alive. (Frangin)
Re: Le piano en confinement
Oui bien sûr je me sens différente, et il y a des répercussions sur mon rapport à la musique et au piano.
J'ai constaté surtout pendant les 10 premiers jours environ une forte de baisse de concentration avec du coup moins de satisfaction.
J'ai 2 cours qui ont été annulés, mais mon prof accepte de commenter des enregistrements, j'en ai donc profité une fois. C'est quand même assez frustrant de part et d'autre.
J'ai plus de temps libre, je travaille moins et de chez moi, mais je n'ai pas beaucoup augmenté mon temps passé au piano. Moi aussi je suis trop absorbée par la recherche d'informations, un besoin de comprendre que j'interprète plutôt comme une tentative assez vaine de contrôle.
Mais la "discipline" ou persévérance est une de mes caractérsistiques, depuis longtemps, alors heureusement elle s'applique au piano et je continue bon an mal an, et j'ai repris une pratique assez proche de ce que je fais d'habitude. J'ai apprécié le style baroque apaisant de Couperin, et j'ai travaillé en parallèle une sonate de Scarlatti que je partagerai peut-être demain. Je ne sais pas si je me serais autant investie dans ces morveaux en temps normal.
J'ai décidé, ayant un peu "la bride sur le cou" sans cours réguliers, de reprendre un morceau que j'aime beaucoup et que j'avais appris il y a 3 ans au moins sans vraiment le maîtriser, une expérience intéressante qui permet de mesurer agréablement quelques progrès au moins en compréhension.
J'en "profite" aussi pour me former d'autres manières : lectures, formations en ligne, exercices hors du piano.
En revanche j'écoute beaucoup beaucoup moins de musique ! Etrange. Donc il doit encore y avoir de ma part un manque de disponibilité mentale. Je reste beaucoup dans le silence. Néanmoins ce soir j'ai écouté / regardé un concert en rediffusion. Ca va peut-être se réinstaller petit à petit.
J'ai constaté surtout pendant les 10 premiers jours environ une forte de baisse de concentration avec du coup moins de satisfaction.
J'ai 2 cours qui ont été annulés, mais mon prof accepte de commenter des enregistrements, j'en ai donc profité une fois. C'est quand même assez frustrant de part et d'autre.
J'ai plus de temps libre, je travaille moins et de chez moi, mais je n'ai pas beaucoup augmenté mon temps passé au piano. Moi aussi je suis trop absorbée par la recherche d'informations, un besoin de comprendre que j'interprète plutôt comme une tentative assez vaine de contrôle.
Mais la "discipline" ou persévérance est une de mes caractérsistiques, depuis longtemps, alors heureusement elle s'applique au piano et je continue bon an mal an, et j'ai repris une pratique assez proche de ce que je fais d'habitude. J'ai apprécié le style baroque apaisant de Couperin, et j'ai travaillé en parallèle une sonate de Scarlatti que je partagerai peut-être demain. Je ne sais pas si je me serais autant investie dans ces morveaux en temps normal.
J'ai décidé, ayant un peu "la bride sur le cou" sans cours réguliers, de reprendre un morceau que j'aime beaucoup et que j'avais appris il y a 3 ans au moins sans vraiment le maîtriser, une expérience intéressante qui permet de mesurer agréablement quelques progrès au moins en compréhension.
J'en "profite" aussi pour me former d'autres manières : lectures, formations en ligne, exercices hors du piano.
En revanche j'écoute beaucoup beaucoup moins de musique ! Etrange. Donc il doit encore y avoir de ma part un manque de disponibilité mentale. Je reste beaucoup dans le silence. Néanmoins ce soir j'ai écouté / regardé un concert en rediffusion. Ca va peut-être se réinstaller petit à petit.
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Re: Le piano en confinement
Le confinement coïncide avec une réunion importante et stressante à préparer. Du coup le stress ne me rend pas enclin à pratiquer. Cela risque de durer jusqu'en juin (mais il y a une réunion préparatoire mi-mai), je dois être prêt bien avant.
A cela s'ajoute la suspension des cours qui influe sur ma motivation, et une préférence à passer avec ma famille où je profite de la présences des ainés que le confinement à rappelé à la maison.
A cela s'ajoute la suspension des cours qui influe sur ma motivation, et une préférence à passer avec ma famille où je profite de la présences des ainés que le confinement à rappelé à la maison.
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Re: Le piano en confinement
Pour ma part je travaille beaucoup mon piano étant donné que je ne fais plus que quelques téléconsultations, j'ai prévu de recommencer à travailler au cabinet le 11 mai, mais je serai peut-être obligé de surseoir (si l'épidémie ne diminue pas d'ici-là le risque d'attraper le virus sera trop important, à moins que je ne sois déjà immunisé "à l'insu de mon plein gré".
J'ai même du mal à me coller aux tâches administratives et de rangement de papiers que je m'étais promis de faire pendant le confinement, mais j'y arrive un peu.
Pianistiquement parlant je continue sur une lancée amorcée depuis bientôt deux ans et qui commence à payer, en travaillant de façon à la fois plus simple, plus économique, plus patiente et plus efficace, j'ai tout le temps d'en constater les résultats et d'améliorer le rendement. Je continue à découvrir que les pianistes (et surement les autres instrumentistes) passent beaucoup de temps à résoudre des problèmes qu'ils se créent eux-même. En période normale je coince toutes mes heures de piano le matin, avec un rendement pas très bon en fin de matinée, là je fais plusieurs fois une heure dans la journée. Comme nous ne sommes que 2 à la maison il y a peu de choses à faire.
Par ailleurs je ne peux plus faire de musique de chambre, mon ami violoniste devant rester strictement confiné pour de nombreux mois je pense, mais il va falloir que je travaille mes parties pour le moment où les échéances vont arriver.
Donc je termine les Préludes, je commence les Davidsbündlertänze, il faut que je choisisse une Sonate de Beethoven (suggestions bienvenues) et je vais terminer le programme de Préludes autres que ceux de Chopin que j'avais prévu pour Beuvray.
J'ai même du mal à me coller aux tâches administratives et de rangement de papiers que je m'étais promis de faire pendant le confinement, mais j'y arrive un peu.
Pianistiquement parlant je continue sur une lancée amorcée depuis bientôt deux ans et qui commence à payer, en travaillant de façon à la fois plus simple, plus économique, plus patiente et plus efficace, j'ai tout le temps d'en constater les résultats et d'améliorer le rendement. Je continue à découvrir que les pianistes (et surement les autres instrumentistes) passent beaucoup de temps à résoudre des problèmes qu'ils se créent eux-même. En période normale je coince toutes mes heures de piano le matin, avec un rendement pas très bon en fin de matinée, là je fais plusieurs fois une heure dans la journée. Comme nous ne sommes que 2 à la maison il y a peu de choses à faire.
Par ailleurs je ne peux plus faire de musique de chambre, mon ami violoniste devant rester strictement confiné pour de nombreux mois je pense, mais il va falloir que je travaille mes parties pour le moment où les échéances vont arriver.
Donc je termine les Préludes, je commence les Davidsbündlertänze, il faut que je choisisse une Sonate de Beethoven (suggestions bienvenues) et je vais terminer le programme de Préludes autres que ceux de Chopin que j'avais prévu pour Beuvray.
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- Pianaute
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Re: Le piano en confinement
Bonjour les amis,
Merci Claudia pour ce fil. Je suis bien contente d'apprendre que tu as repris le piano et que tu vas de nouveau te faire plaisir.
Pour ma part je suis dans le creux de la vague et plutôt démotivée. Moi qui me mettais au piano plusieurs fois par jour avec beaucoup de plaisir, j'ai toutes les peines du monde à m'y asseoir une fois par jour. Et pas tous les jours...
Ça ne me ressemble vraiment pas.
En plus de l'effet délétère de la crise, je crois que l'annulation de Beuvray m'a bien sapé le moral. Je me réjouissais vraiment de cette rencontre, des morceaux que j'avais prévu de jouer et c'était bien sûr une forte motivation. Cet objectif abandonné, mon enthousiasme est retombé et mon ardeur au piano aussi.
J'ai laissé Schubert pour Beethoven mais même ce nouvel objectif de jouer la Pathétique en entier ne me porte pas vraiment. Je travaille avec application mais sans passion.
Et je ne viens presque plus sur notre joli navire et n'ai même pas l'envie d'écouter la musique qui y est partagée. Cela me désole et je vous en demande bien pardon mais ça "ne passe pas". Je ne comprends pas pourquoi ...
Heureusement il me reste mon beau jardin et les bois alentour pour m'offrir un peu d'apaisement.
J'espère que cette mauvaise passe finira bientôt et que je retrouverai plus de plaisir à la pratique du piano et aux échanges avec vous.
Grosses bises à tous.
Merci Claudia pour ce fil. Je suis bien contente d'apprendre que tu as repris le piano et que tu vas de nouveau te faire plaisir.
Pour ma part je suis dans le creux de la vague et plutôt démotivée. Moi qui me mettais au piano plusieurs fois par jour avec beaucoup de plaisir, j'ai toutes les peines du monde à m'y asseoir une fois par jour. Et pas tous les jours...
Ça ne me ressemble vraiment pas.
En plus de l'effet délétère de la crise, je crois que l'annulation de Beuvray m'a bien sapé le moral. Je me réjouissais vraiment de cette rencontre, des morceaux que j'avais prévu de jouer et c'était bien sûr une forte motivation. Cet objectif abandonné, mon enthousiasme est retombé et mon ardeur au piano aussi.
J'ai laissé Schubert pour Beethoven mais même ce nouvel objectif de jouer la Pathétique en entier ne me porte pas vraiment. Je travaille avec application mais sans passion.
Et je ne viens presque plus sur notre joli navire et n'ai même pas l'envie d'écouter la musique qui y est partagée. Cela me désole et je vous en demande bien pardon mais ça "ne passe pas". Je ne comprends pas pourquoi ...
Heureusement il me reste mon beau jardin et les bois alentour pour m'offrir un peu d'apaisement.
J'espère que cette mauvaise passe finira bientôt et que je retrouverai plus de plaisir à la pratique du piano et aux échanges avec vous.
Grosses bises à tous.
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- Pianaute
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- Enregistré le : lundi 24 juin 2019 21:50
- Localisation : Puy de dome
- Prénom : Josiane
Re: Le piano en confinement
Je travaille beaucoup mon piano et surtout pendant de grandes plages parce que je n’ai pas d’élèves qui viennent m’interompre.
Ceux que je suis à distance ne sont pas très assidus...
J’avais un concert flûte piano fin mai qui est repoussé c’est pas grave je travaille des pièces pour piano seul.
Ceux que je suis à distance ne sont pas très assidus...
J’avais un concert flûte piano fin mai qui est repoussé c’est pas grave je travaille des pièces pour piano seul.
Re: Le piano en confinement
Je travaille peu les instruments. Au début je ne pouvais pas car j’avais l’esprit trop occupé par le virus (albums : le virus au chu, le virus à la maison, le virus quand comment etc... ). Maintenant je me rends compte qu’une fois le travail organisé (ça y est, enfin, et pourtant on a eu bien de la chance en bretagne avec peu de patients covid...), eh bien il ne me faut tout simplement pas d’autre pression, Beuvray qui était unbel objectif est reporté... et je recommence maintenant à travailler, un peu, sans forcer, en pensant pas mal à Jean-Pierre et see recommandations efficaces sur les doigts precis et proches du clavier. C’est comme si j’avais besoin que ce soit une période spéciale aussi musicalement... et puis, tout simplement, je travaille auchu presque tous les jours, on est 5 à la maison... et j’ai finalement objectivement très peu de temps pour jouer librement !
- Midas
- Pianaute
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- Enregistré le : samedi 6 juil. 2019 22:16
- Prénom : Mon vrai blaze: Patrick
Re: Le piano en confinement
Pour ma part, après avoir cru que le confinement me dégagerait du temps pour avancer le piano, j'en suis un peu revenu. Sans les objectifs que constituent les rencontres, c'est difficile de perséverer sur un morceau qui demande du temps. Pire, j'ai repris tout mon répertoire de ragtimes, qui sont faciles à lire, en me disant qu'ils reviendraient vite sous mes doigts et qu'ils seraient plus plaisants pour mon voisinage que les pièces torturées que je travaillais. Au final, le résultat est mochissime, je m'aperçois que je reste des dizaines de minutes à les rejouer sans aucune concentration, en pensant à tout autre chose, et au lieu de corriger les imperfections qui existaient déjà (différentes transitions, en particulier), je m'en crée de nouvelles.
Bref, je tourne en rond, et il plus que temps de sortir de cette période et de retrouver des stimulations externes.
Bref, je tourne en rond, et il plus que temps de sortir de cette période et de retrouver des stimulations externes.
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- Pianaute
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- Enregistré le : mercredi 24 juil. 2019 15:44
Re: Le piano en confinement
bonjour à tous,
intéressant, ce sujet.
Pour ma part, j'ai fini de déchiffrer ma Fantaisie op 49; mais ce morceau est tellement long par rapport à mes morceaux habituels que j'ai la désagréable surprise de constater que quand je reviens aux passages travaillés précédemment j'ai presque oublié. C'est encore pire du fait des reprises dans d'autres tonalités : je m'emmêle les pinceaux.
Pour finir ce déchiffrage, je me suis astreinte à faire une heure de piano presque chaque jour à un horaire précis (il n'y avait que cette méthode qui marchait, car je n'avais pas vraiment l'envie en moi); ça a marché à peu près mais maintenant que j'ai fini ce déchiffrage, je ne sais plus trop comment avancer seule. J'ai un peu peur de prendre de mauvaises habitudes; et puis je n'ai aucune idée de si/quand je jouerai cette fantaisie. Cela n'aide pas. Ma prof m'a envoyé deux petits morceaux pas trop durs à déchiffrer, je vais peut être me lancer pour changer un peu (ça soulagera aussi mes compagnons de confinement je pense...!)
Mais le fond de l'affaire c'est quand même que l'envie n'est pas vraiment là. Pour moi aussi l'annulation de Beuvray a été un peu un coup dur; j'avais travaillé assez longuement le morceau de Liszt que je pensais jouer, même si j'en avais marre, et il se trouve que (sans que cela ait aucun rapport avec le Covid!), j'ai eu plusieurs annulations successives de concerts pour lesquels j'avais travaillé; l'accumulation finit par peser.
Mais bon; pour le moment j'arrive encore à garder cette discipline de chaque jour (de 18h30 à 19h30, pré apéro :-))
intéressant, ce sujet.
Pour ma part, j'ai fini de déchiffrer ma Fantaisie op 49; mais ce morceau est tellement long par rapport à mes morceaux habituels que j'ai la désagréable surprise de constater que quand je reviens aux passages travaillés précédemment j'ai presque oublié. C'est encore pire du fait des reprises dans d'autres tonalités : je m'emmêle les pinceaux.
Pour finir ce déchiffrage, je me suis astreinte à faire une heure de piano presque chaque jour à un horaire précis (il n'y avait que cette méthode qui marchait, car je n'avais pas vraiment l'envie en moi); ça a marché à peu près mais maintenant que j'ai fini ce déchiffrage, je ne sais plus trop comment avancer seule. J'ai un peu peur de prendre de mauvaises habitudes; et puis je n'ai aucune idée de si/quand je jouerai cette fantaisie. Cela n'aide pas. Ma prof m'a envoyé deux petits morceaux pas trop durs à déchiffrer, je vais peut être me lancer pour changer un peu (ça soulagera aussi mes compagnons de confinement je pense...!)
Mais le fond de l'affaire c'est quand même que l'envie n'est pas vraiment là. Pour moi aussi l'annulation de Beuvray a été un peu un coup dur; j'avais travaillé assez longuement le morceau de Liszt que je pensais jouer, même si j'en avais marre, et il se trouve que (sans que cela ait aucun rapport avec le Covid!), j'ai eu plusieurs annulations successives de concerts pour lesquels j'avais travaillé; l'accumulation finit par peser.
Mais bon; pour le moment j'arrive encore à garder cette discipline de chaque jour (de 18h30 à 19h30, pré apéro :-))