Sans professeur depuis plusieurs années maintenant, et sans super motivation (ni super talent) pour m'engager tout seul sur de nouvelles pièces, je me suis maintenant fait une spécialité de reprendre mes anciennes pièces (sans remonter jusqu'au Petit Poney néanmoins. On a sa fierté tout de même !

). Là par exemple, je me suis remis sur un prélude de Rachma, sur
Des Abends de Schumann et sur un impromptu de Schubert que j'avais travaillés plus années auparavant. Et quelques autres aussi.
Au fond, cela produit des
"mixed feelings" : côté positif, avec le temps passé - même sans pratique assidue - le réapprentissage est bien moins compliqué bien évidemment, les sauts qualitatifs evidents et la maturité gagnée saute aux yeux (aux oreilles, plus exactement). C'est au fond assez gratifiant et, pour un pianiste médiocre comme moi, permet de vite gagner en plaisir de jouer, au lieu de batailler avec la frustration d'un laborieux apprentissage. Bataille en général perdue.
Côté négatif : ca ne fait pas forcément de vous un meilleur pianiste et certaines limitations et blocages restent toujours présents, peut-être encore plus visibles qu'avant, rendant leur insurmontabilité encore plus criante et désespérante.
Mais bon, au moins je me mets au piano...
