Interview des Pianautes
- Midas
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Re: Interview des Pianautes
Je répugne généralement à répondre à des questions de ce genre, vu que mon approche du piano est souvent jugée très aberrante, mais je vais faire une exception ici pour Lee, vu qu'elle a regroupé plusieurs questions de manière intéressante, et peut-être d'ailleurs que ça servira à d'autres psychopathes du piano qui se cachent comme moi.
1/ Qu'est-ce qui est relativement plus facile / plus difficile pour vous au piano ?
=> Facile (je crois): entendre la musique, les phrases, la polyphonie. Difficile: maîtriser le clavier sans regarder ses mains, y compris pour des intervalles assez anodins (quarte ou sixte, par exemple), toutes combinaisons de doigts confondues. Ceux qui ont appris ça dès l'enfance et pour qui c'est aussi naturel que mettre un pied devant l'autre ne connaissent pas leur chance.
Et en conséquence, le plus difficile pour moi sont les morceaux avec arpèges et grands déplacements des mains, surtout quand les deux le font ensemble et en mouvement contraire ou asynchrone. Et si le piano est dur et qu'il faut jouer le troisième doigt (noueux et tordu, chez moi) entre les touches noires dans ces arpèges, c'est le gruyère musical au mieux, au pire le gloubiboulga suivi d'un vomi.
2/ Comment travaillez-vous le piano (des bribes de 5-10 minutes, des séances d'une heure, etc.) ?
=> Une heure quand je peux le soir, en déchiffrage sur piano électronique, soit environ 5 mn par morceau, en insistant sur les passages où je tombe à côté de manière récurrente. Quant au travail sur un vrai piano: 1 heure par mois, peut-être.
3/ Qu'est-ce que vous avez appris récemment concernant le piano (une astuce, un fait historique, etc.) ?
=> On en apprend tous les jours, mais rien de révolutionnaire en ce qui me concerne.
4/ Donnez les noms des œuvres que vous avez abandonnées et/ou reprises ou que vous voulez reprendre.
=> Je n'abandonne pratiquement jamais d’œuvre que j'ai choisie par moi-même, mais je les laisse reposer des années, voire des décennies. Récemment, celles qui ne me donnent plus envie de les reprendre (ce qui est une amorce d'abandon), ce sont les œuvres longues (sonates dont les mouvements sont interminables), et tout particulièrement certaines œuvres d'Alkan, un compositeur très méconnu et que j'aime beaucoup, mais qui ne s'est jamais astreint à la concision. On a l'impression qu'en bon misanthrope boudé par les milieux mondains, il ne composait que pour lui-même.
7/ Quel(s) morceau(x) avez-vous trouvé le plus facile / le plus difficile ?
=> Le plus facile: aucun, c'est généralement là qu'on remarque le plus les pâtés (et que j'en fais le plus en public), et surtout que la crispation s'entend le plus (son moche, décalages). Le plus difficile: op. cit., et j'ajoute les mouvements avec transitions biscornues, que je n'ai jamais la patience de travailler comme elle le mériteraient, c'est-à-dire beaucoup plus que le reste du morceau.
8/ Si vous gagniez à la loterie, changeriez-vous quoi que ce soit à votre piano, à la façon dont vous apprenez ou à l'endroit où vous le faites ?
=> J'achèterais un cerveau dans lequel la connaissance du clavier serait imprimée dans le Bios. Mais ça ne se trouve pas dans le commerce, ni surtout l'élixir nécessaire pour injecter tout le reste de l'ancien cerveau, auquel je tiens quand même.
9/ Décrivez un moment magique pour vous au piano.
=> Quand je ne suis pas crispé en public et que, malgré les fautes, on me dit que le morceau "me va bien" (aka: "ce n'est pas trop pourri, pour une fois").
10/ Avez-vous des œuvres réconfortantes que vous aimez jouer pour vous remonter le moral ?
=> Sans surprise pour ceux qui me connaissent: celles que jouait ma môman quand j'étais petit, il y a fort longtemps. En ce moment, je reprends pour la énième fois les variations "Ah! vous dirai-je Maman". C'est une de mes madeleines de Proust.
11/ Est-ce qu'il y a des compositeurs ou compositrices que vous appréciez jouer par des autres mais que vous ne pensez pas jouer vous même ?
=> Ceux dont les œuvres sont longues et que je n'ai pas la patience de travailler par moi-même, ou ceux que je n'aime pas assez pour passer un temps infini à essayer de surmonter leurs difficultés, comme Liszt, par exemple.
1/ Qu'est-ce qui est relativement plus facile / plus difficile pour vous au piano ?
=> Facile (je crois): entendre la musique, les phrases, la polyphonie. Difficile: maîtriser le clavier sans regarder ses mains, y compris pour des intervalles assez anodins (quarte ou sixte, par exemple), toutes combinaisons de doigts confondues. Ceux qui ont appris ça dès l'enfance et pour qui c'est aussi naturel que mettre un pied devant l'autre ne connaissent pas leur chance.
Et en conséquence, le plus difficile pour moi sont les morceaux avec arpèges et grands déplacements des mains, surtout quand les deux le font ensemble et en mouvement contraire ou asynchrone. Et si le piano est dur et qu'il faut jouer le troisième doigt (noueux et tordu, chez moi) entre les touches noires dans ces arpèges, c'est le gruyère musical au mieux, au pire le gloubiboulga suivi d'un vomi.
2/ Comment travaillez-vous le piano (des bribes de 5-10 minutes, des séances d'une heure, etc.) ?
=> Une heure quand je peux le soir, en déchiffrage sur piano électronique, soit environ 5 mn par morceau, en insistant sur les passages où je tombe à côté de manière récurrente. Quant au travail sur un vrai piano: 1 heure par mois, peut-être.
3/ Qu'est-ce que vous avez appris récemment concernant le piano (une astuce, un fait historique, etc.) ?
=> On en apprend tous les jours, mais rien de révolutionnaire en ce qui me concerne.
4/ Donnez les noms des œuvres que vous avez abandonnées et/ou reprises ou que vous voulez reprendre.
=> Je n'abandonne pratiquement jamais d’œuvre que j'ai choisie par moi-même, mais je les laisse reposer des années, voire des décennies. Récemment, celles qui ne me donnent plus envie de les reprendre (ce qui est une amorce d'abandon), ce sont les œuvres longues (sonates dont les mouvements sont interminables), et tout particulièrement certaines œuvres d'Alkan, un compositeur très méconnu et que j'aime beaucoup, mais qui ne s'est jamais astreint à la concision. On a l'impression qu'en bon misanthrope boudé par les milieux mondains, il ne composait que pour lui-même.
7/ Quel(s) morceau(x) avez-vous trouvé le plus facile / le plus difficile ?
=> Le plus facile: aucun, c'est généralement là qu'on remarque le plus les pâtés (et que j'en fais le plus en public), et surtout que la crispation s'entend le plus (son moche, décalages). Le plus difficile: op. cit., et j'ajoute les mouvements avec transitions biscornues, que je n'ai jamais la patience de travailler comme elle le mériteraient, c'est-à-dire beaucoup plus que le reste du morceau.
8/ Si vous gagniez à la loterie, changeriez-vous quoi que ce soit à votre piano, à la façon dont vous apprenez ou à l'endroit où vous le faites ?
=> J'achèterais un cerveau dans lequel la connaissance du clavier serait imprimée dans le Bios. Mais ça ne se trouve pas dans le commerce, ni surtout l'élixir nécessaire pour injecter tout le reste de l'ancien cerveau, auquel je tiens quand même.
9/ Décrivez un moment magique pour vous au piano.
=> Quand je ne suis pas crispé en public et que, malgré les fautes, on me dit que le morceau "me va bien" (aka: "ce n'est pas trop pourri, pour une fois").
10/ Avez-vous des œuvres réconfortantes que vous aimez jouer pour vous remonter le moral ?
=> Sans surprise pour ceux qui me connaissent: celles que jouait ma môman quand j'étais petit, il y a fort longtemps. En ce moment, je reprends pour la énième fois les variations "Ah! vous dirai-je Maman". C'est une de mes madeleines de Proust.
11/ Est-ce qu'il y a des compositeurs ou compositrices que vous appréciez jouer par des autres mais que vous ne pensez pas jouer vous même ?
=> Ceux dont les œuvres sont longues et que je n'ai pas la patience de travailler par moi-même, ou ceux que je n'aime pas assez pour passer un temps infini à essayer de surmonter leurs difficultés, comme Liszt, par exemple.
- Claudia
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Re: Interview des Pianautes
Je me demande ce qu'étaient les questions 5 et 6...
Bon avant tout je dois préciser que je suis en arrêt ponctuel de piano en raison d'une tendinite qui ne passe pas, que je traite, mais ça prend du temps. Donc je réponds au questionnaire en faisant un saut dans le temps, soit il y a 3 mois quand je jouais encore, soit dans 4 mois quand je serai guérie
1/ Qu'est-ce qui est relativement plus facile / plus difficile pour vous au piano?
Le plus facile est que je sais assez bien ce que je veux. C'est même un des rares domaines de l'existence où je sais ce que je veux. Et le plus beau c'est qu'il n'y a pas de contenu fixe à ce vouloir, cela ne m'enferme pas et j'espère que cela ne me définit pas trop non plus. C'est mon repos et ma joie. C'est quelque chose qui se renouvelle tout le temps, avec chaque morceau, et à chaque étape de mon petit chemin.
Le plus difficile est que je m'entends mal. Je suis dans une illusion sonore, il y a encore beaucoup de choses que je n'entends pas, pas clairement, parfois pas du tout.
2/ Comment travaillez-vous le piano (des bribes de 5-10 minutes, des séances d'une heure, etc.)?
Des séances assez longues, 45 minutes est mon idéal, une ou deux fois par jour dans les meilleurs jours. Le minimum c'est 20 minutes, si je ne les ai pas j'ai un peu de mal à me mettre au piano pour juste dix minutes.
3/ Qu'est-ce que vous avez appris récemment concernant le piano (une astuce, un fait historique, etc.)?
J'ai "appris" ou plutôt il m'a été donné de percevoir des choses que je n'entendais pas avant en écoutant le piano (joué par d'autres évidemment. Donc je n'ai aucune idée de comment réaliser ces choses que j'entends et qui m'émerveillent). Par exemple lorsqu'un son semble émerger d'un autre (et non être joué par dessus un autre). C'est à dire qu'on n'entend pas le moment de la rencontre du marteau avec les cordes. Le son émerge à l'intérieur d'un son précédent, dans lequel il prend naissance avec une couleur propre et distincte, et dont il se sépare peu à peu pour continuer sa phrase distincte.
Ou la grande variété possible du jeu staccato.
4/ Donnez les noms des œuvres que vous avez abandonnées et/ou reprises ou que vous voulez reprendre.
J'ai abandonné la deuxième Valse noble et sentimentale de Ravel, je n'arrivais à rien. Et la Romance sans parole op.67 n°2 de Mendelssohn, pour la même raison.
7/ Quel(s) morceau(x) avez-vous trouvé le plus facile / le plus difficile?
Tout est difficile au piano. Mais c'est beau.
8/ Si vous gagniez à la loterie, changeriez-vous quoi que ce soit à votre piano, à la façon dont vous apprenez ou à l'endroit où vous le faites?
J'aménagerais un salon de musique dans une maisonnette en bois que je ferais construire à côté de ma maison en bois. Et je m'offrirais un équipement HiFi digne de ce nom. Je garderais mes pianos. J'achèterais peut-être un clavecin, en plus.
9/ Décrivez un moment magique pour vous au piano.
Le seul fait de me mettre au piano, en sentant que c'est à moi, mon espace, que je lui appartiens, que c'est dans l'ordre des choses et que je suis en paix avec ça. Et puis les deux ou trois fois dans ma vie où j'ai eu l'impression de vraiment faire passer une émotion.
10/ Avez-vous des œuvres réconfortantes que vous aimez jouer pour vous remonter le moral?
Bach, Haydn sont les grandes consolations de ma vie.
11/ Est-ce qu'il y a des compositeurs ou compositrices que vous appréciez jouer par des autres mais que vous ne pensez pas jouer vous même?
Ah oui, beaucoup! Liszt (très souvent cité, à creuser sans doute?), Fauré, Ravel, bien sûr. Je me laisse une chance avec Debussy et Schubert, mais on verra dans quelques années.
Merci Lee pour ce petit questionnaire! Intéressants recoupements, ça fait réfléchir, et c'est sympathique.
Bon avant tout je dois préciser que je suis en arrêt ponctuel de piano en raison d'une tendinite qui ne passe pas, que je traite, mais ça prend du temps. Donc je réponds au questionnaire en faisant un saut dans le temps, soit il y a 3 mois quand je jouais encore, soit dans 4 mois quand je serai guérie

1/ Qu'est-ce qui est relativement plus facile / plus difficile pour vous au piano?
Le plus facile est que je sais assez bien ce que je veux. C'est même un des rares domaines de l'existence où je sais ce que je veux. Et le plus beau c'est qu'il n'y a pas de contenu fixe à ce vouloir, cela ne m'enferme pas et j'espère que cela ne me définit pas trop non plus. C'est mon repos et ma joie. C'est quelque chose qui se renouvelle tout le temps, avec chaque morceau, et à chaque étape de mon petit chemin.
Le plus difficile est que je m'entends mal. Je suis dans une illusion sonore, il y a encore beaucoup de choses que je n'entends pas, pas clairement, parfois pas du tout.
2/ Comment travaillez-vous le piano (des bribes de 5-10 minutes, des séances d'une heure, etc.)?
Des séances assez longues, 45 minutes est mon idéal, une ou deux fois par jour dans les meilleurs jours. Le minimum c'est 20 minutes, si je ne les ai pas j'ai un peu de mal à me mettre au piano pour juste dix minutes.
3/ Qu'est-ce que vous avez appris récemment concernant le piano (une astuce, un fait historique, etc.)?
J'ai "appris" ou plutôt il m'a été donné de percevoir des choses que je n'entendais pas avant en écoutant le piano (joué par d'autres évidemment. Donc je n'ai aucune idée de comment réaliser ces choses que j'entends et qui m'émerveillent). Par exemple lorsqu'un son semble émerger d'un autre (et non être joué par dessus un autre). C'est à dire qu'on n'entend pas le moment de la rencontre du marteau avec les cordes. Le son émerge à l'intérieur d'un son précédent, dans lequel il prend naissance avec une couleur propre et distincte, et dont il se sépare peu à peu pour continuer sa phrase distincte.
Ou la grande variété possible du jeu staccato.
4/ Donnez les noms des œuvres que vous avez abandonnées et/ou reprises ou que vous voulez reprendre.
J'ai abandonné la deuxième Valse noble et sentimentale de Ravel, je n'arrivais à rien. Et la Romance sans parole op.67 n°2 de Mendelssohn, pour la même raison.
7/ Quel(s) morceau(x) avez-vous trouvé le plus facile / le plus difficile?
Tout est difficile au piano. Mais c'est beau.
8/ Si vous gagniez à la loterie, changeriez-vous quoi que ce soit à votre piano, à la façon dont vous apprenez ou à l'endroit où vous le faites?
J'aménagerais un salon de musique dans une maisonnette en bois que je ferais construire à côté de ma maison en bois. Et je m'offrirais un équipement HiFi digne de ce nom. Je garderais mes pianos. J'achèterais peut-être un clavecin, en plus.
9/ Décrivez un moment magique pour vous au piano.
Le seul fait de me mettre au piano, en sentant que c'est à moi, mon espace, que je lui appartiens, que c'est dans l'ordre des choses et que je suis en paix avec ça. Et puis les deux ou trois fois dans ma vie où j'ai eu l'impression de vraiment faire passer une émotion.
10/ Avez-vous des œuvres réconfortantes que vous aimez jouer pour vous remonter le moral?
Bach, Haydn sont les grandes consolations de ma vie.
11/ Est-ce qu'il y a des compositeurs ou compositrices que vous appréciez jouer par des autres mais que vous ne pensez pas jouer vous même?
Ah oui, beaucoup! Liszt (très souvent cité, à creuser sans doute?), Fauré, Ravel, bien sûr. Je me laisse une chance avec Debussy et Schubert, mais on verra dans quelques années.
Merci Lee pour ce petit questionnaire! Intéressants recoupements, ça fait réfléchir, et c'est sympathique.
Re: Interview des Pianautes
Claudia a écrit : mardi 22 oct. 2024 14:45 Je me demande ce qu'étaient les questions 5 et 6...
Bon avant tout je dois préciser que je suis en arrêt ponctuel de piano en raison d'une tendinite qui ne passe pas, que je traite, mais ça prend du temps. Donc je réponds au questionnaire en faisant un saut dans le temps, soit il y a 3 mois quand je jouais encore, soit dans 4 mois quand je serai guérie![]()
Zut alors Claudia ! tu es obligé de stopper complètement ?
- Claudia
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Re: Interview des Pianautes
Pour l'instant, je préfère; le travail d'une seule main me démoralise un peu. Demain, injection, puis dans une quinzaine de jours je reprendrai petit à petit. (le médecin dit fin novembre mais je crois qu'en y allant très progressivement je peux recommencer avant)
Au piano, je n'ai pas très mal pendant que je joue, mais les extensions (octaves, arpèges etc.) accroissent clairement l'inflammation et ensuite ça se répercute avec des douleurs dans la vie quotidienne. (ténosynovite de Quervain, pour être exacte, à la main gauche).
Dans le jeu, un certain angle du pouce. C'est toujours la même chose, flexion et extension simultanées, muscles antagonistes. Petite main, petite nature...
Ça a commencé cet été, j'ai fait traîner car je croyais que c'était juste de la fatigue.
Au piano, je n'ai pas très mal pendant que je joue, mais les extensions (octaves, arpèges etc.) accroissent clairement l'inflammation et ensuite ça se répercute avec des douleurs dans la vie quotidienne. (ténosynovite de Quervain, pour être exacte, à la main gauche).
Dans le jeu, un certain angle du pouce. C'est toujours la même chose, flexion et extension simultanées, muscles antagonistes. Petite main, petite nature...

Ça a commencé cet été, j'ai fait traîner car je croyais que c'était juste de la fatigue.
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- Pianaute
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Re: Interview des Pianautes
Coucou Lee,
Voici mes réponses à ton questionnaire.
1/ Qu'est-ce qui est relativement plus facile / plus difficile pour vous au piano ?
Relativement plus facile je dirais le déchiffrage avec toutes ces années passées à lire les notes de mes partitions pour m'amuser sans vraiment jouer. Le plus difficile presque tout le reste, surtout les ornements et les trilles cela déstabilise totalement mon jeu (je suis incapable de jouer convenablement les 4 premières mesures de la première invention de Bach si je joue les ornements à la main droite, par exemple)
2/ Comment travaillez-vous le piano (des bribes de 5-10 minutes, des séances d'une heure, etc.) ?
Jamais par bribes de 5-10 minutes. Plutôt au moins une heure quand j'ai le champ libre (seul à la maison) donc très, très rarement,
3/ Qu'est-ce que vous avez appris récemment concernant le piano (une astuce, un fait historique, etc.) ?
Aucune astuce (si seulement :-)) mais j'ai appris récemment que Chopin n'appréciait pas spécialement la musique de Beethoven alors que j'étais persuadé du contraire toutes ces années.
4/ Donnez les noms des œuvres que vous avez abandonnées et/ou reprises ou que vous voulez reprendre.
J'ai abandonné le 3e mouvement de la sonate op 10 n°1 de Beethoven parce qu'il était trop difficile. Comme j'ai appris les 2 premiers mouvements j'aimerais quand même le reprendre un jour...
7/ Quel(s) morceau(x) avez-vous trouvé le plus facile / le plus difficile ?
pas vraiment facile mais j'ai repris le 3e mouvement musical de Schubert et il est retombé facilement sous les doigts. Je trouve que rapport difficulté / plaisir c'est un grand morceau. Le plus difficile (que j'ai joué j'imagine) était je pense le mois d'Août des saisons de Tchaikovsky qui était le dernier morceau que j'ai appris à l'école de musique avant mon arrêt. J'en avais pleuré de ces notes staccato...
8/ Si vous gagniez à la loterie, changeriez-vous quoi que ce soit à votre piano, à la façon dont vous apprenez ou à l'endroit où vous le faites ?
Je ne changerais pas mon piano droit mais je m'achèterais un numérique de premier ordre pour le mettre en bas et pouvoir jouer la nuit.
9/ Décrivez un moment magique pour vous au piano.
Je ne vois pas, en tout cas pas quand je joue
10/ Avez-vous des œuvres réconfortantes que vous aimez jouer pour vous remonter le moral ?
Pineapple Rag de Scott Joplin
11/ Est-ce qu'il y a des compositeurs ou compositrices que vous appréciez jouer par des autres mais que vous ne pensez pas jouer vous même
Mozart joué par Uchida et tant d'autres talentueux artistes mais inaccessible pour moi.
A bientôt
Voici mes réponses à ton questionnaire.
1/ Qu'est-ce qui est relativement plus facile / plus difficile pour vous au piano ?
Relativement plus facile je dirais le déchiffrage avec toutes ces années passées à lire les notes de mes partitions pour m'amuser sans vraiment jouer. Le plus difficile presque tout le reste, surtout les ornements et les trilles cela déstabilise totalement mon jeu (je suis incapable de jouer convenablement les 4 premières mesures de la première invention de Bach si je joue les ornements à la main droite, par exemple)
2/ Comment travaillez-vous le piano (des bribes de 5-10 minutes, des séances d'une heure, etc.) ?
Jamais par bribes de 5-10 minutes. Plutôt au moins une heure quand j'ai le champ libre (seul à la maison) donc très, très rarement,
3/ Qu'est-ce que vous avez appris récemment concernant le piano (une astuce, un fait historique, etc.) ?
Aucune astuce (si seulement :-)) mais j'ai appris récemment que Chopin n'appréciait pas spécialement la musique de Beethoven alors que j'étais persuadé du contraire toutes ces années.
4/ Donnez les noms des œuvres que vous avez abandonnées et/ou reprises ou que vous voulez reprendre.
J'ai abandonné le 3e mouvement de la sonate op 10 n°1 de Beethoven parce qu'il était trop difficile. Comme j'ai appris les 2 premiers mouvements j'aimerais quand même le reprendre un jour...
7/ Quel(s) morceau(x) avez-vous trouvé le plus facile / le plus difficile ?
pas vraiment facile mais j'ai repris le 3e mouvement musical de Schubert et il est retombé facilement sous les doigts. Je trouve que rapport difficulté / plaisir c'est un grand morceau. Le plus difficile (que j'ai joué j'imagine) était je pense le mois d'Août des saisons de Tchaikovsky qui était le dernier morceau que j'ai appris à l'école de musique avant mon arrêt. J'en avais pleuré de ces notes staccato...
8/ Si vous gagniez à la loterie, changeriez-vous quoi que ce soit à votre piano, à la façon dont vous apprenez ou à l'endroit où vous le faites ?
Je ne changerais pas mon piano droit mais je m'achèterais un numérique de premier ordre pour le mettre en bas et pouvoir jouer la nuit.
9/ Décrivez un moment magique pour vous au piano.
Je ne vois pas, en tout cas pas quand je joue
10/ Avez-vous des œuvres réconfortantes que vous aimez jouer pour vous remonter le moral ?
Pineapple Rag de Scott Joplin
11/ Est-ce qu'il y a des compositeurs ou compositrices que vous appréciez jouer par des autres mais que vous ne pensez pas jouer vous même
Mozart joué par Uchida et tant d'autres talentueux artistes mais inaccessible pour moi.
A bientôt
Re: Interview des Pianautes
Bonjour à toutes et à tous,
Je m'essaie à ce questionnaire également!
1/ Qu'est-ce qui est relativement plus facile / plus difficile pour vous au piano ?
Je n'ai pas trop de mal à déchiffrer les morceaux mais par conséquent, j'avais tendance à aller un peu trop vite quand je commençais à les aborder et débrouiller, ce qui rendait le résultat un peu trop "brouillon". Je remercie donc mes professeures de m'avoir appris à travailler plus dans la lenteur et le détail!
Quant à ce qui me semblait difficile, je dirais la phase de mémorisation car je ne prenais pas l'habitude de le faire. Toutefois, actuellement, j'apprécie davantage cette phase qui me permet de mieux jouer et de mieux comprendre les morceaux.
La partie théorique du piano me semble aussi encore un peu floue.
2/ Comment travaillez-vous le piano (des bribes de 5-10 minutes, des séances d'une heure, etc.) ?
Cela peut être très variable. Quand j'ai un temps limité, je joue plusieurs périodes de 20-30 minutes, entrecoupées de pauses. Quand j'ai plus de temps, ces périodes peuvent s'étendre sur une heure environ.
3/ Qu'est-ce que vous avez appris récemment concernant le piano (une astuce, un fait historique, etc.) ?
J'ai pris conscience récemment (même si c'est un peu la base...!) de l'importance de bien mettre le chant en évidence, et puis également, l'importance de la souplesse des mouvements (du bras, de la main, à différentes échelles, avec des rotations plus ou moins prononcées) pour accompagner la souplesse du rendu sonore. Enfin, lors du travail des morceaux, il convient de bien articuler en faisant remonter haut les doigts et ce, lentement.
4/ Donnez les noms des œuvres que vous avez abandonnées et/ou reprises ou que vous voulez reprendre.
J'aimerais bien reprendre plusieurs morceaux que je n'arrivais pas à jouer correctement: une sonate de Scarlatti que je jouais très mal, des sonates de Mozart, un morceau de Scriabin (étude opus 42 n°5), la "fantaisie" de Schumann (j'avais travaillé le 1er mouvement mais j'aimerais travailler peut-être aussi les autres mouvements), des ballades de Chopin, "poisson d'or" de Debussy et plein d'autres...
7/ Quel(s) morceau(x) avez-vous trouvé le plus facile / le plus difficile ?
Le plus facile, je dirais peut-être la première gymnopédie de Satie.
Le plus difficile, je dirais peut-être la 14ème variation du 1er cahier de Paganini-Brahms, ou des morceaux comme la toccata de Debussy.
8/ Si vous gagniez à la loterie, changeriez-vous quoi que ce soit à votre piano, à la façon dont vous apprenez ou à l'endroit où vous le faites ?
D'abord, j'aimerais pouvoir jouer plus souvent du piano en mode acoustique, donc peut-être que j'essaierais de trouver un moyen de mieux isoler mon appartement au niveau phonique (même s'il est isolé dans les faits, le résultat est très médiocre).
9/ Décrivez un moment magique pour vous au piano.
J'aime bien les passages lents et tristes où on peut jouer sur le silence et l'émotion, et les passages ou morceaux poétiques, mais aussi parfois les traits virtuoses.
10/ Avez-vous des œuvres réconfortantes que vous aimez jouer pour vous remonter le moral ?
Cf réponse à la question 9.
11/ Est-ce qu'il y a des compositeurs ou compositrices que vous appréciez jouer par des autres mais que vous ne pensez pas jouer vous même ?
J'ai beaucoup de difficultés à jouer et à interpréter de manière satisfaisante les compositeurs/trices classiques (Mozart, Haydn, Beethoven...) et même baroques (Scarlatti...), même si j'apprécie par ailleurs leurs morceaux.
Je m'essaie à ce questionnaire également!

1/ Qu'est-ce qui est relativement plus facile / plus difficile pour vous au piano ?
Je n'ai pas trop de mal à déchiffrer les morceaux mais par conséquent, j'avais tendance à aller un peu trop vite quand je commençais à les aborder et débrouiller, ce qui rendait le résultat un peu trop "brouillon". Je remercie donc mes professeures de m'avoir appris à travailler plus dans la lenteur et le détail!
Quant à ce qui me semblait difficile, je dirais la phase de mémorisation car je ne prenais pas l'habitude de le faire. Toutefois, actuellement, j'apprécie davantage cette phase qui me permet de mieux jouer et de mieux comprendre les morceaux.
La partie théorique du piano me semble aussi encore un peu floue.
2/ Comment travaillez-vous le piano (des bribes de 5-10 minutes, des séances d'une heure, etc.) ?
Cela peut être très variable. Quand j'ai un temps limité, je joue plusieurs périodes de 20-30 minutes, entrecoupées de pauses. Quand j'ai plus de temps, ces périodes peuvent s'étendre sur une heure environ.
3/ Qu'est-ce que vous avez appris récemment concernant le piano (une astuce, un fait historique, etc.) ?
J'ai pris conscience récemment (même si c'est un peu la base...!) de l'importance de bien mettre le chant en évidence, et puis également, l'importance de la souplesse des mouvements (du bras, de la main, à différentes échelles, avec des rotations plus ou moins prononcées) pour accompagner la souplesse du rendu sonore. Enfin, lors du travail des morceaux, il convient de bien articuler en faisant remonter haut les doigts et ce, lentement.
4/ Donnez les noms des œuvres que vous avez abandonnées et/ou reprises ou que vous voulez reprendre.
J'aimerais bien reprendre plusieurs morceaux que je n'arrivais pas à jouer correctement: une sonate de Scarlatti que je jouais très mal, des sonates de Mozart, un morceau de Scriabin (étude opus 42 n°5), la "fantaisie" de Schumann (j'avais travaillé le 1er mouvement mais j'aimerais travailler peut-être aussi les autres mouvements), des ballades de Chopin, "poisson d'or" de Debussy et plein d'autres...
7/ Quel(s) morceau(x) avez-vous trouvé le plus facile / le plus difficile ?
Le plus facile, je dirais peut-être la première gymnopédie de Satie.
Le plus difficile, je dirais peut-être la 14ème variation du 1er cahier de Paganini-Brahms, ou des morceaux comme la toccata de Debussy.
8/ Si vous gagniez à la loterie, changeriez-vous quoi que ce soit à votre piano, à la façon dont vous apprenez ou à l'endroit où vous le faites ?
D'abord, j'aimerais pouvoir jouer plus souvent du piano en mode acoustique, donc peut-être que j'essaierais de trouver un moyen de mieux isoler mon appartement au niveau phonique (même s'il est isolé dans les faits, le résultat est très médiocre).
9/ Décrivez un moment magique pour vous au piano.
J'aime bien les passages lents et tristes où on peut jouer sur le silence et l'émotion, et les passages ou morceaux poétiques, mais aussi parfois les traits virtuoses.
10/ Avez-vous des œuvres réconfortantes que vous aimez jouer pour vous remonter le moral ?
Cf réponse à la question 9.
11/ Est-ce qu'il y a des compositeurs ou compositrices que vous appréciez jouer par des autres mais que vous ne pensez pas jouer vous même ?
J'ai beaucoup de difficultés à jouer et à interpréter de manière satisfaisante les compositeurs/trices classiques (Mozart, Haydn, Beethoven...) et même baroques (Scarlatti...), même si j'apprécie par ailleurs leurs morceaux.
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Re: Interview des Pianautes
Merci beaucoup à vous pour toutes vos réponses intéressantes ! J'ai eu un bien fou à vous lire.
A mon tour, et ensuite à d'autres encore !
1/ Le plus difficile pour moi au piano est tout ce qui concerne le rythme, tempo, timing. Je ne sais pas trop pour ce qui est le plus facile, mais on m'a parlé de sonorité de base que je n'ai pas dû me trop travailler...
2/ Avant, je travaillais mon piano tous les jours, les heures et les heures. Actuellement, je travaille de temps en temps, 15-30 minutes. Si j'atteins une heure dans une journée en total, c'est déjà extraordinaire aujourd'hui.
3/ Mon prof m'a montrée récemment un doigté tout simple, en utilisant à la main droite 1-3 (au lieu de 1-5) pour pouvoir utiliser le 3 comme pivot plus legato pour enchainer un accord ensuite 1-5.
4/ J'ai laissé tomber deux fois les Collines d'Anacapri de Debussy. Je pense que mes difficultés (temps) rendent cette œuvre des chaines de montagnes pour moi.
7/ Les plus difficiles, deux œuvres jamais vraiment abouties, 4ème ballade de Chopin et Moonlight de Beethoven. Les plus faciles, des petites œuvres de Schumann peut-être.
8/ Avant j'ai rêvé d'acheter un château à restaurer et puis d'y mettre plusieurs pianos des époques différentes partout. Je n'ai pas testé des pianos suffisamment pour dire lesquels. Mais j'aime bien aussi l'idée d'une maison en bois dans un forêt qui peut s'ouvrir à l'extérieur comme ça :
9/ Il y a quelques années, j'ai organisé une rencontre pour remercier toutes les personnes qui m'ont aidé pour entrer en conservatoire, et j'ai joué une romance de Fauré, je sentais une connexion avec les amis à tel point que dans mon imagination pendant mon jeu il y avait dans l'air un filet scintillant entre le public et moi qui était à la fois une voix de communication et une voix de soutien par les amis qui renforçait l'expression de la musique. C'était un magnifique point culminant de gratitude, d'amitié, de compréhension, de bienveillance.
10/ parfois je reprends le 4ème prélude op 23 de Rachmaninoff. Quand je commençais à la travailler, je partais de tellement loin, j'avais tellement de difficultés au même temps que j'avais jamais abordé dans le passé (exemple, la polyrythmie) et j'ai enfin réussi à avoir une version présentable, après je ne sais plus combien de temps. Non seulement l’œuvre est belle, mais ça me rappelle que des difficultés qui semblaient insurmontables étaient enfin avec la persévérance et la patience gérables et plus tard, résolus. Avec du recul, je comprends avoir été complètement naïve et ignorante concernant mes faiblesses et les erreurs et les problèmes avec ma première version, mais ça m'a permis d'attaquer et ne pas abandonner l’œuvre.
11/ Il y a tellement que je dois pouvoir revenir pour ajouter des noms, mais toute la musique avec un rythme espagnol sera probablement trop difficile avec mon handicap rythmique : Villa Lobos, Granados, Albeniz.
En plus de ceux-là : Sibelius, Medtner, Poulenc, Ginastera, Gottschalk
Il y a d'autres que j'ai été prête de jouer (la partition imprimée ou acheté, les lectures à vue) mais finalement je ne trouvais jamais assez de motivation (ou courage) pour les travailler : Mel Bonis, Ravel, Satie, Gershwin, Alkan, Rameau, John Field...
J'ai juste oublié de changes les chiffres après, mais j'ai consolidé "facile / difficile" dans les mêmes questions.
A mon tour, et ensuite à d'autres encore !

1/ Le plus difficile pour moi au piano est tout ce qui concerne le rythme, tempo, timing. Je ne sais pas trop pour ce qui est le plus facile, mais on m'a parlé de sonorité de base que je n'ai pas dû me trop travailler...
2/ Avant, je travaillais mon piano tous les jours, les heures et les heures. Actuellement, je travaille de temps en temps, 15-30 minutes. Si j'atteins une heure dans une journée en total, c'est déjà extraordinaire aujourd'hui.
3/ Mon prof m'a montrée récemment un doigté tout simple, en utilisant à la main droite 1-3 (au lieu de 1-5) pour pouvoir utiliser le 3 comme pivot plus legato pour enchainer un accord ensuite 1-5.
4/ J'ai laissé tomber deux fois les Collines d'Anacapri de Debussy. Je pense que mes difficultés (temps) rendent cette œuvre des chaines de montagnes pour moi.
7/ Les plus difficiles, deux œuvres jamais vraiment abouties, 4ème ballade de Chopin et Moonlight de Beethoven. Les plus faciles, des petites œuvres de Schumann peut-être.
8/ Avant j'ai rêvé d'acheter un château à restaurer et puis d'y mettre plusieurs pianos des époques différentes partout. Je n'ai pas testé des pianos suffisamment pour dire lesquels. Mais j'aime bien aussi l'idée d'une maison en bois dans un forêt qui peut s'ouvrir à l'extérieur comme ça :
9/ Il y a quelques années, j'ai organisé une rencontre pour remercier toutes les personnes qui m'ont aidé pour entrer en conservatoire, et j'ai joué une romance de Fauré, je sentais une connexion avec les amis à tel point que dans mon imagination pendant mon jeu il y avait dans l'air un filet scintillant entre le public et moi qui était à la fois une voix de communication et une voix de soutien par les amis qui renforçait l'expression de la musique. C'était un magnifique point culminant de gratitude, d'amitié, de compréhension, de bienveillance.
10/ parfois je reprends le 4ème prélude op 23 de Rachmaninoff. Quand je commençais à la travailler, je partais de tellement loin, j'avais tellement de difficultés au même temps que j'avais jamais abordé dans le passé (exemple, la polyrythmie) et j'ai enfin réussi à avoir une version présentable, après je ne sais plus combien de temps. Non seulement l’œuvre est belle, mais ça me rappelle que des difficultés qui semblaient insurmontables étaient enfin avec la persévérance et la patience gérables et plus tard, résolus. Avec du recul, je comprends avoir été complètement naïve et ignorante concernant mes faiblesses et les erreurs et les problèmes avec ma première version, mais ça m'a permis d'attaquer et ne pas abandonner l’œuvre.
11/ Il y a tellement que je dois pouvoir revenir pour ajouter des noms, mais toute la musique avec un rythme espagnol sera probablement trop difficile avec mon handicap rythmique : Villa Lobos, Granados, Albeniz.
En plus de ceux-là : Sibelius, Medtner, Poulenc, Ginastera, Gottschalk
Il y a d'autres que j'ai été prête de jouer (la partition imprimée ou acheté, les lectures à vue) mais finalement je ne trouvais jamais assez de motivation (ou courage) pour les travailler : Mel Bonis, Ravel, Satie, Gershwin, Alkan, Rameau, John Field...
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Re: Interview des Pianautes
Je réponds avec retard mais ce questionnaire est très intéressant.
1/ Qu'est-ce qui est relativement plus facile / plus difficile pour vous au piano ? Pour moi ce qui est pianistique mais pas compliqué musicalement est le plus facile, le plus difficile ce sont les musiques compliquées comme les Russes à la charnière du Xxème siècle (Scriabine, Rachmaninoff) ou certains français (j'ai eu un mal fou à apprendre le quatuor de Chausson ou certaines pièces de Fauré, même si une fois sues ces pièces ne sont pas si difficiles à jouer, alors que je n'ai pas de mal avec Liszt qui tombe bien dans l'oreille
2/ Comment travaillez-vous le piano (des bribes de 5-10 minutes, des séances d'une heure, etc.) ? séance es d'une heure minimum
3/ Qu'est-ce que vous avez appris récemment concernant le piano (une astuce, un fait historique, etc.) ? que c'était beaucoup plus simple que je ne croyais
4/ Donnez les noms des œuvres que vous avez abandonnées et/ou reprises ou que vous voulez reprendre : 3ème sonate de Scriabine, 24 préludes de Chopin pour les jouer tous en une fois
7/ Quel(s) morceau(x) avez-vous trouvé le plus facile / le plus difficile ? je ne sais pas, rien n'est vraiment facile. Scriabine et certaines Etude-tableaux de Rachmaninoff j'ai trouvé ça vraiment dur.
8/ Si vous gagniez à la loterie, changeriez-vous quoi que ce soit à votre piano, à la façon dont vous apprenez ou à l'endroit où vous le faites ? je garderais mon piano actuel, j'achèterai une maison plus grande et mieux isolée pour pouvoir y aménager un auditorium pour mon piano. J'arrêterais presque complètement de travailler et je me mettrais à apprendre la Sonate de Liszt (à raison de 6h par jour ça devrait rentrer assez vite) et peut-être aussi les variations Goldberg et les 32 sonates de Beethoven.
9/ Décrivez un moment magique pour vous au piano. Quand je travaille Schubert
10/ Avez-vous des œuvres réconfortantes que vous aimez jouer pour vous remonter le moral ? certains impromptus de Schubert, ou romances sans paroles de Mendelssohn
11/ Est-ce qu'il y a des compositeurs ou compositrices que vous appréciez jouer par des autres mais que vous ne pensez pas jouer vous même ? Fauré principalement, ce n'est pas mon truc.
1/ Qu'est-ce qui est relativement plus facile / plus difficile pour vous au piano ? Pour moi ce qui est pianistique mais pas compliqué musicalement est le plus facile, le plus difficile ce sont les musiques compliquées comme les Russes à la charnière du Xxème siècle (Scriabine, Rachmaninoff) ou certains français (j'ai eu un mal fou à apprendre le quatuor de Chausson ou certaines pièces de Fauré, même si une fois sues ces pièces ne sont pas si difficiles à jouer, alors que je n'ai pas de mal avec Liszt qui tombe bien dans l'oreille
2/ Comment travaillez-vous le piano (des bribes de 5-10 minutes, des séances d'une heure, etc.) ? séance es d'une heure minimum
3/ Qu'est-ce que vous avez appris récemment concernant le piano (une astuce, un fait historique, etc.) ? que c'était beaucoup plus simple que je ne croyais
4/ Donnez les noms des œuvres que vous avez abandonnées et/ou reprises ou que vous voulez reprendre : 3ème sonate de Scriabine, 24 préludes de Chopin pour les jouer tous en une fois
7/ Quel(s) morceau(x) avez-vous trouvé le plus facile / le plus difficile ? je ne sais pas, rien n'est vraiment facile. Scriabine et certaines Etude-tableaux de Rachmaninoff j'ai trouvé ça vraiment dur.
8/ Si vous gagniez à la loterie, changeriez-vous quoi que ce soit à votre piano, à la façon dont vous apprenez ou à l'endroit où vous le faites ? je garderais mon piano actuel, j'achèterai une maison plus grande et mieux isolée pour pouvoir y aménager un auditorium pour mon piano. J'arrêterais presque complètement de travailler et je me mettrais à apprendre la Sonate de Liszt (à raison de 6h par jour ça devrait rentrer assez vite) et peut-être aussi les variations Goldberg et les 32 sonates de Beethoven.
9/ Décrivez un moment magique pour vous au piano. Quand je travaille Schubert
10/ Avez-vous des œuvres réconfortantes que vous aimez jouer pour vous remonter le moral ? certains impromptus de Schubert, ou romances sans paroles de Mendelssohn
11/ Est-ce qu'il y a des compositeurs ou compositrices que vous appréciez jouer par des autres mais que vous ne pensez pas jouer vous même ? Fauré principalement, ce n'est pas mon truc.
Modifié en dernier par JPS1827 le vendredi 22 nov. 2024 22:12, modifié 1 fois.