Sincèrement, je ne pense pas et je ne comprends pas comment le déplacement du message de Pluton sur un autre fil honore les souhaits de Catherine, je pense qu'elle n'a pas eu envie de voir une discussion "est-ce qu'on réagit trop" sur notre cher forum de piano. Etant donné ce qu'elle sacrifie et ce qu'elle vit en ce moment, je la comprends. J'avais fait référence mais finalement effacé le témoignage d'un médecin qui a déménagé dans le garage de sa maison pour essayer d'éviter de contaminer sa famille, j'ai pensé à elle.
Ce matin dans les discussions privés avec d'autres amis (pas de lien avec le piano) on a encore une fois cité le lien du même article posant la même question, je me suis permise de copier l'autre message de Catherine, étant dans le public :
catherine a écrit : mardi 17 mars 2020 19:44
Je vous remercie tous de votre soutien. Je ne souhaite pas développer maintenant de détails, mais votre soutien sera d'abord l'urgence d'arrêter de penser qu'on réagit trop. Les nouvelles en provenance de l'Est sont alarmantes, vraiment. Nous réorganisons absolument tout malgré notre peur. Nous avons peur en effet. De tout: la durée, la fatigue, les risques. Pour la première fois de ma vie je vis directement l'expérience de savoir que j'irai là où je dois être car il n'est tout simplement pas envisageable d'être ailleurs, mais je sais aussi ce que ça implique en risques personnels et familiaux. Alors passez ce message-là qui est celui des soignants qui vont voir ce que j'espère vous ne verrez pas.
Ce qui que je trouve dommage dans ce désaccord, c'est que le message de Pluton (même étant décalé en temps par rapport les derniers messages), va contre l'affirmation qu'on réagit trop. Serait-il pas ironique que la paix que notre forum a vu jusqu'à maintenant soit dérangée par des personnes qui sont finalement d'accord au font mais pas sur la forme que ça soit une question de fil ou qu'on discute ici ? Pourrait-on se retrouver et recentrer sur ce qui nous lie surtout si nous sommes plus ou moins d'accord ? Je vous prie de ne pas s'embrouiller avec cette crise qui doit plutôt nous réunir au lieu de nous déchirer.