Claudia a écrit : samedi 5 juin 2021 19:50
Je n'écris que maintenant car j'ai été fort occupée.
J'ai adoré ces Davidsbüntlertänze.
Comme Lee j'ai été fort surprise de lire que tu sentais le piano "contre" toi.
Seconded, comme on dit chez les Grands-Bretons.
Non seulement je n'ai pas senti cette lutte, mais j'ai trouvé que le piano et le pianiste s'étaient merveilleusement combinés pour rendre ces Danses des Compagnons de David très intéressantes à écouter, très vivantes, très différentes ; j'ai le souvenir de plusieurs concerts professionnels où ces mêmes Danses m'avaient paru très ennuyeuses, et là, au contraire, vous (toi et le piano) en avez fait un diamant à facettes. L'acoustique du Grand Foyer du Châtelet n'est pas ma préférée à Paris, mais mystérieusement, peut-être aussi du fait de l'assistance relativement réduite en raison des contraintes sanitaires, le morceau prenait non pas l'apparence d'une pièce de concert mais celle d'une jolie suite de confidences, dans un salon de musique, avec une certaine intimité. La mélodie de Fanny Hensel continuait et concluait très bien ce programme.
J'en profite pour dire que j'ai aussi beaucoup aimé le Brahms joué par Thomas Pratt. Ce qui était très intéressant et même curieux pour moi, c'est de voir comme le même piano sonnait différemment sous vos doigts respectifs, plus feutré chez toi, plus incisif chez lui, mais très en harmonie avec votre propos.
Félicitations. Je n'ose imaginer le travail que demande la préparation d'un tel concert. Je suis très admiratif.